Des citoyens de
la commune d'Ain El Hadjar, située à 7 km, à l'ouest
du chef-lieu de wilaya Bouira, ont fermé, hier
dimanche, le siège de l'APC. Il s'agit des habitants de la cité appelée
communément ?cité coloniale' pour avoir été par le passé un ancien cantonnement
de l'armée française.
Par cette
action, les protestataires déclarent afficher leur mécontentement quant à
l'absence d'un programme pour la résorption de l'habitat précaire, dans lequel
ils devraient figurer pour pouvoir postuler à un logement décent. Ainsi, ils
redoutent leur exclusion des dispositions qui régissent la souscription aux logements
sociaux, étant donné que leur cas relève d'un recasement dans le cadre du RHP,
qui vraisemblablement, risque de cesser pour des raisons, sans doute,
financières. Et ce, contrairement aux années précédentes durant lesquelles des
milliers de familles ont été recasées dans des logements neufs dans la wilaya
de Bouira, à la faveur de ce programme du président
de la République qui avait débuté en 2001. Ainsi, ils ont verrouillé les portes
du siège de la mairie, demandant à ce que les Autorités locales leur trouvent
une solution. Il y a lieu de souligner, qu'il s'agit d'une soixantaine de
familles qui demeurent dans cet ancien camp colonial vétuste.