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de 50 années après l'indépendance, certaines localités de la daïra d'Aïn El Turck souffrent toujours
d'un manque latent d'infrastructures de santé. Les habitants sont contraints
parfois d'effectuer un long trajet pour rallier la polyclinique ou la salle de
soins la plus proche. A ce titre, des habitants de la petite localité de St
Roch se sont rapprochés du Quotidien d'Oran pour dénoncer l'absence d'une
structure sanitaire dans leur lieu de résidence, pourtant promise par les
responsables concernés quatre années auparavant. La réalisation d'un centre de
santé a été en effet annoncée en 2014, mais les travaux de ce projet n'ont
malheureusement pas encore été lancés à ce jour. En effet, il était prévu en
2014 la réalisation d'un centre de santé, inscrit par la daïra d'Aïn El-Turck sur le Plan d'action
quinquennal 2013/2017, parmi 18 opérations à réaliser en 2014. Une enveloppe
d'un montant de 4 milliards de centimes a été estimée pour financer les travaux
de réalisation de ce centre de santé destiné à la prise en charge des habitants
de la localité de St Roch (information rapportée à l'époque par Le Quotidien
d'Oran). Accordé à l'époque par la wilaya d'Oran sur proposition de la daïra d'Aïn El-Turck, ce projet, mort-né,
a en toute vraisemblance été mis aux oubliettes au grand dam des riverains de
St Roch. Dans ce même contexte, il importe également de signaler qu'un autre
projet de réalisation d'une polyclinique dans le village côtier de Cap Falcon,
qui aurait permis la prise en charge sanitaire d'une population dont le nombre
ne cesse de s'accroître au fil du temps, semble à priori avoir été renvoyé aux
calendes grecques. La réalisation de ce projet devait en principe éradiqué les
contraintes et autres désagréments auxquels est confrontée la population de Cap
Falcon en sollicitant l'actuel centre de santé qui tombe en ruine et ne répond
plus à la demande croissante des malades de cette zone de la municipalité d'Aïn El-Turck. La réalisation de
cette polyclinique, qui pèse de par son importance dans le secteur de la santé,
qui a été inscrit par la daïra d'Aïn El-Turck sur le Plan d'action quinquennal 2013/2017,
comprenant 58 opérations, figure parmi les 18 opérations à réaliser en 2014.
L'assiette devant abriter ce projet, qui a été accordée, à l'époque, par la
wilaya d'Oran sur proposition de la daïra d'Aïn El-Turck, a été choisie et retenue.
Un apport d'un montant de 10 milliards de centimes a été estimé pour financer
les travaux de ce projet avec un délai de réalisation de 12 mois. L'annonce de
la réalisation de cette polyclinique à Cap Falcon a suscité le soulagement de
la population, obligée de se déplacer jusqu'à la commune d'Aïn
El-Turck pour se soigner.
Les habitants, qui se sont sentis lésés, ont rapidement désenchanté en ne voyant rien venir. « Pourquoi nos responsables n'ont point honoré leurs engagements vis-à-vis de la population et pourquoi sommes-nous obligés de nous déplacés jusqu'à Aïn El-Turck pour des soins ? » s'est interrogé avec une pointe de dépit un père de famille demeurant dans ledit village depuis près d'une vingtaine d'années. Ces deux incartades suscitent l'expectative chez les habitants de ces deux zones dépendantes administrativement de la municipalité d'Aïn El-Turck, qui s'interrogent sur les raisons du renvoi aux calendes grecques de ces deux projets d'utilité publique. |
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