Une
trentaine d'artistes peintres, sculpteurs et calligraphes prennent part
actuellement à la 11ème édition du Salon national des arts plastiques de
Tébessa. Les artistes issus d'une vingtaine de wilayas exposent leurs travaux
lors d'une manifestation culturelle qui ne laisse personne indifférent. Le
directeur de la culture Belhassen Abdeljabbar
a donné le coup d'envoi des festivités du salon, organisé par la maison de la
culture Mohamed Chebouki. Au programme aussi un
atelier de peintre en plein air, ainsi qu'un autre au profit des enfants,
artistes en herbe, qui ont tant besoin de telles initiatives pour faire valoir
leur don. A noter que les participants devront faire une virée touristique sur
le site pittoresque de Gastel. La question est de
savoir pourquoi ce rare rendez-vous culturel, qui tient encore le chemin en
dépit des divergences, n'arrive pas à se placer comme un cadre pour plus de
vivacité d'une culture locale à la croisée des chemins. A l'occasion de cette
édition, un hommage particulier sera rendu à deux artistes originaires de
Tébessa représentant deux générations différentes, l'un, Boukhatem
Fares, considéré comme l'artiste-peintre de la
révolution ayant fait son début dans le maquis en 1957, à son actif plusieurs
fresques sur le thème de la révolution, dont celui du portrait d'une moudjahida, hommage rendu à la femme algérienne. Camélia Maâlem est l'artiste à la sensibilité à fleur de peau qui
s'était intéressée à tout ce qui est beau et représentatif, ces derniers temps,
elle s'était spécialisée aux thèmes relatifs à l'enfant.