L'occupation
des dépendances du chantier à l'arrêt de la piscine municipale d'Aïn El Turck, n'a pas été sans
susciter le courroux des habitants de la rue Pasteur qui viennent de lancer un
nouvel appel en direction du wali d'Oran.
En
effet, les habitants de cette artère, qui longe partiellement le siège de l'APC
d'Ain El Turck, ont signalé au ?Quotidien d'Oran' le
squat des dépendances de la piscine municipale, dont les travaux de réalisation
sont à l'arrêt, depuis près de 2 années. Selon le constat établi sur les lieux
par ?Le Quotidien d'Oran', il s'agit, en effet, d'individus, qui y ont élu
domicile depuis près d'une année. Les riverains demeurant dans les alentours
immédiats dénoncent la transformation des ces
dépendances en lieu de rencontre d'individus au louche acabit et ce, à la
faveur de l'indifférence des uns et des autres. « Nous avons, à plusieurs
reprises, saisi les responsables concernés, à ce sujet, mais malheureusement
nos doléances demeurent, à ce jour, sans aucune suite. Nous interpellons le
wali pour mettre un terme à cette situation de déliquescence qui n'a que trop
perduré et ce, avec tous les impacts négatifs, qui en découlent sur notre cadre
de vie », a fait remarquer un habitant de la rue Pasteur, vivement,
désappointé. Le même son de cloche s'est fait entendre, à ce propos, par
d'autres interlocuteurs qui ont dénoncé la dégradation de leur cadre
d'environnement, causé en grande partie, par le chantier du projet de
réalisation d'une piscine municipale, à l'arrêt, situé à proximité du siège de
la mairie d'Aïn El Turck.
Les raisons de la subite suspension des travaux seraient liées à la
non-conformité de la charpente métallique, qui devait protéger le bassin,
indiquent des sources proches du dossier. Selon nos sources, l'entreprise
défaillante, qui s'est, finalement, désistée du projet, aurait entrepris des
travaux, sans se référer aux normes universelles concernant la réalisation de
cette infrastructure sportive. Le squat des dépendances de cette piscine dont
la réalisation semble, à priori, compromise et ce, suite à un constat de
malfaçons et la transformation du chantier en lieu de beuverie, constituent
l'essentiel des dénonciations formulées par nos interlocuteurs. Il importe de
noter que le projet de réalisation d'une piscine semi-olympique, dont le
lancement des travaux a été donné le 20 août 2013 par l'ex-wali d'Oran, en
l'occurrence Boudiaf Abdelmalek, figure dans le Plan d'action quinquennal
2012/2016 et a été inscrit parmi 18 opérations à réaliser en 2014. Un apport de
12 milliards de centime a été estimé pour financer les travaux de ce projet,
tant espéré par les jeunes et moins jeunes adeptes de la natation, pour un
délai de réalisation d'une durée de 18 mois. Les travaux de réalisation de ce
projet ont été suspendus, une année à peine, après leur lancement pour rester à
l'arrêt durant plus de 2 ans, avant d'être relancés, l'année dernière, pour
être suspendus une fois de plus, après quelques jours seulement.