Accusé de manipuler la grève médecins résidents, le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) rejette les propos des responsables de l'Association des praticiens hospitalo-universitaires.

«Nous condamnons et rejetons avec force et vigueur les accusations à l'encontre du SNECHU concernant ladite manipulation du mouvement des résidents qui sont loin d'avoir besoin de parrainage et de tutorat», affirme le syndicat qui qualifie les accusations de l'Association nationale des praticiens hospitalo-universitaires (ANPHU) de «gesticulation stérile, non constructive, voulant semer la confusion au sein de la corporation et de la population». Selon le SNECHU, I'ANPHU «est loin de représenter la corporation des hospitalo-universitaires et qui reste une association culturelle et scientifique», ajoute le communiqué, affirmant à son tour que «certains acteurs de cette association restent, malheureusement, focalisés sur un différend personnel suite aux résultats du concours de chefferie de service de 2014».

Le SNECHU dit refuser «de sombrer dans cette logique destructrice qui n'est bénéfique à personne». Il affirme avoir suivi depuis deux années «les maintes tentatives de ce groupe à vouloir arrêter le processus de l'évolution des carrières des hospitalo-universitaires et du renouvellement des générations initié par les pouvoirs publics».

«Le SNECHU demeure une force de propositions pour l'amélioration du système de santé et de l'enseignement supérieur et cela dans le but de donner un dynamisme à la santé algérienne avec une formation de qualité et des soins de haut niveau pour le peuple algérien», ajoute le communiqué signé par la présidente du syndicat, Pr. W. Ouahioune.