Les dirigeants de l'ASK ont profité de la trêve du championnat pour se
séparer de l'entraineur Issad qui, selon l'aveu même
du président Maâmar Dib, n'a pas donné entière
satisfaction. Ils ont ensuite fait appel au fidèle Teraï Abderrachid,
qui a accepté sans poser de conditions la proposition faite par le président
Dib. «Je n'ai pas résisté à l'appel du cœur et j'ai tout de suite dit oui au
président», nous a avoué Teraï. Ce dernier s'est mis immédiatement au travail
de bon cœur. Malheureusement, dès la première séance d'entraînement effectuée
au stade Abed Hamdani, il s'est heurté à l'hostilité
d'une frange de supporters qui l'ont abreuvé d'insultes et exigé qu'il quitte
ses fonctions. Aussi, ne tenant plus devant le flot d'injures et perturbé dans
son travail avec les joueurs, Teraï a fini par céder à la pression et a
signifié à la direction sa volonté de quitter l'équipe. Mais le président Maâmar Dib a vite réagi à cette tentative de
déstabilisation envers son entraîneur et, dès le lendemain, il a provoqué une
réunion au siège du club entre ces supporters ultras et le nouvel entraîneur de
l 'ASK, «un enfant de la ville», a-t-il précisé. «Heureusement, nous avons
réussi à concilier plus ou moins les deux parties, et les choses sont rentrées
dans l'ordre». Quant à Teraï, il a été invité aussitôt à reprendre son poste.
C'est ce qu'il a fait dimanche en appliquant avec les joueurs le programme
d'entrainement tracé et qui consiste, selon sa déclaration, en biquotidien pour
améliorer la condition physique. «Seulement, un petit groupe de supporters,
sûrement manipulés, est encore venu me déranger et me perturber dans mon
travail. Mais, cette fois, je n'ai pas tenu compte de leurs manigances et je
vais me concerter avec le président pour mettre un terme à ces incidents à
répétition qui me visent, ainsi que mon adjoint Lazhar
Redjimi que j'ai ramené pour me seconder et
travailler ensemble comme toujours», nous a expliqué encore Teraï.