En l'absence de transport urbain assurant la desserte allant de la station terminale de l'Abattoir vers l'EPH « Mohamed Boudiaf », beaucoup de citoyens, particulièrement les malades chroniques, et les employés de l'établissement sanitaire éprouvent des difficultés pour se rendre à l'hôpital. Cette réalité pousse les malades et les fonctionnaires à se rabattre sur les taxis et les « clandestins » et payent le prix fort pour arriver à destination. Mais les démunis parmi les malades n'ont d'autre choix que de marcher pour rejoindre l'EPH non sans souffrir. Dans ce contexte, le bureau de wilaya de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) et des associations médicales locales ont saisi Mme le wali et la direction des transports afin qu'une intervention efficace soit faite dans les plus brefs délais. Les transporteurs refusent d'assurer la desserte imposant leur diktat aux responsables du secteur justifiant leur «niet» par le manque de rentabilité de cette ligne et aussi par la situation de l'EPH situé sur les hauteurs de la ville, ce qui leur provoque des dégâts mécaniques.