Invité à l'émission Breaking Foot sur SFR Sport
1, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, a réaffirmé que sa volonté d'organiser un match
amical entre les équipes nationales française et algérienne est «intacte»,
soulignant qu'il est «très fier» d'aller en Algérie pour affronter les Verts. «Il
faut être deux pour discuter. J'avais des contacts avec l'ancien président.
Cela paraissait possible mais pour le moment, il n'y a pas eu une réelle
volonté», a-t-il déclaré, assurant au passage que sa volonté d'organiser ce
match reste intacte. «La mienne est intacte. Lorsque
l'Algérie nous présentera une véritable envie, je serais très fier d'aller
là-bas, vraiment très fier. Depuis un moment, j'ai souhaité y aller», a-t-il
ajouté. Pour rappel, un premier match amical France-Algérie a été organisé il y'a
17 ans au Stade de France de Paris. Une rencontre qui, finalement n'est pas
allée à son terme en raison d'un envahissement de terrain par de
pseudo-supporters. C'était le 6 octobre 2001, l'Algérie, alors entraînée par
l'actuel sélectionneur Rabah Madjer, affrontait les
Bleus de Zineddine Zidane. Le match avait été
interrompu en seconde période (76') suite à un envahissement de terrain, suivi
d'incidents déplorables, alors que la France menait au score (4-1). Il est à
rappeler aussi qu'en 2016, le patron de la FFF avait évoqué l'éventualité
d'organiser un match retour en Algérie, mais aucune suite n'a été donnée par la
Fédération algérienne de football (FAF), présidée alors par Mohamed Raouraoua. Aujourd'hui, il est évident que le nouveau
patron de la FAF, Kheireddine Zetchi,
sera appelé à aborder ce projet, surtout qu'en face Le Graët
n'a jamais caché sa volonté d'organiser ce match en Algérie. Mais il reste à
savoir qu'elle sera la décision de l'État algérien, car le fait d'organiser un
éventuel match retour à Alger ne dépend pas seulement de la FAF.