Les dernières analyses commandées
par la direction des services agricoles à des laboratoires spécialisés ont
montrés que les eaux du Rhumel sont polluées en
plusieurs endroits et donc non propres à l'irrigation de tous produits de
quelque nature que ce soit, selon le premier responsable des services en
question, Y. Ghédiri. Celui-ci indique dans ce cadre
que toute irrigation à partir de ces eaux est strictement interdite pour les
maraîchers, comme pour les autres agriculteurs. Et que tout contrevenant à
cette mesure qui demeure donc en vigueur, malgré les demandes répétées en
faveur d'une levée de cette interdiction de la part de professionnels et
d'associations du secteur. «A la suite de ces demandes, nous avons effectués
des prélèvement en différents endroits du Rhumel, de oued Boumerzoug et de
oued Smedou. Le résultat des analyses a été sans
appel. Il s'agit en effet d'eaux qui sont polluées et par conséquent non
valable, dans tous les cas de figure, pour une irrigation de tous les produits
agricoles. En considération de ces résultats et aussi en raison du manque de
ressources en eau et du déficit enregistré en matière de précipitation la
saison écoulée, les services agricoles ont encouragé l'adoption de techniques
modernes dans l'irrigation d'appoint et l'initiation des agriculteurs à ces
techniques dans le but de rationaliser la consommation». Le DSA explique, dans
ce sillage, qu'«en dépit du déficit hydrique et du peu de précipitations, nous
sommes parvenus à irriguer pas moins de 3.500 hectares l'année précédente. Bien
sûr à partir des retenues collinaires et autres points d'eau, grâce à une
utilisation rationnelle de la ressource». «Mais aussi, dira-t-il, grâce à
l'encouragement de l'adoption en matière d'irrigation d'appoint, ou
d'irrigation en général, du système économiseur d'eau avec le souci de la
promotion de la culture de l'économie de cette ressource vitale auprès des
agriculteurs». L'importance que revêt cette culture consiste en la préservation
de la ressource d'une part, et à donner au produit agricole juste la quantité
d'eau nécessaire à son développement.