Les usagers du CW 20 reliant le village Sidi Hamadi à la commune de Boutlélis, ont poussé un soulagement en constatant la réhabilitation de la chaussée. En effet, cette route, s'étendant à cheval sur la zone frontalière délimitant la daïra d'Aïn El Turck à celle de Boutlélis, d'une longueur d'un kilomètre, a été ciblée deux années auparavant par une opération de décapage et ce, en vue de sa restauration.

Fort malheureusement, les travaux ont été subitement suspendus et ce, suite à la défaillance de l'entreprise qui a été désignée par la direction des travaux publics, DTP, d'Oran.

Après près de trois années d'arrêt, les travaux de réalisation de ce projet qui a nécessité, notons-le, un apport financier d'un montant de 2 milliards de centimes, ont été finalement relancés. Il importe de noter que la chaussée de cet axe routier, véritable déviation, qui permet d'éviter les embouteillages, pour accéder à la région d'Aïn Témouchent à partir de la daïra d'Aïn El Turck et ce, sans avoir à traverser la ville d'Oran, se trouvait dans un état déplorable, voire impraticable. Les usagers qui empruntent régulièrement ce chemin de wilaya ont signalé les risques auxquels ils sont exposés en raison de la détérioration de la chaussée. « A l'instar des autres automobilistes, il m'était difficile, avant, de conduire sur cette route, qui s'était transformée en sentier de campagne. Je faisais très attention avec les cailloux qui tapissaient l'étendue de la chaussée », a fait remarquer à ce propos un usager, soulagé par l'opération de réhabilitation, qui a touché cette chaussée, demeurant dans la municipalité d'El Ançor et occupant un poste de travail dans la daïra de Boutlélis. Il y a lieu de signaler que ce tronçon est très fréquenté durant la période estivale, notamment par les estivants des communes de Boutlélis, de Misserghine ainsi que des communes dépendant de la wilaya de Ain Temouchent, qui préfèrent les plages de la corniche oranaise.