Selon la déclaration faite dimanche par le directeur de l'administration Farfar Abderrezak de Hamra Annaba, le président Selmi Tahar est démissionnaire depuis le 1er janvier.

En effet, notre interlocuteur a affirmé que «vendredi passé, le président Selmi a réuni le bureau et a informé tous les membres qu'il était démissionnaire à compter de la date suscitée. Pour le moment, il attend la tenue de l'assemblée générale qui l'avait élu pour remettre son mandat en même temps que le bilan moral et financier, et c'est à cette instance de décider. L'intérim a été confié au premier vice-président Radia Samir, nous a-t-on révélé. Farfar a ajouté que les responsables du club ont sollicité une audience auprès du wali de Annaba, qui devait les recevoir hier lundi. «Et nous espérons obtenir de cette rencontre une aide qui nous permettra d'aborder la seconde partie du championnat dans de meilleures conditions.

Le président Selmi finançait l'équipe avec ses propres moyens financiers, et Hamra n'a plus aucune autre source de financement. Aussi, ce que nous craignons le plus en ce moment, c'est que les joueurs qui réclament leurs salaires impayés ne recourent à la grève», a souligné notre interlocuteur. Quant au renforcement de l'équipe, ce dirigeant a indiqué que le club n'a pas droit au recrutement durant le mercato d'hiver, car il a épuisé les trente licences qu'il possédait. Répondant à notre question sur le nul réalisé à domicile vendredi dernier face à l'USM Khenchela, Farfar a déclaré que ce résultat n'influe pas sur le classement compte tenu des résultats négatifs enregistrés par les autres équipes du bas du tableau. «Seulement, nous dénonçons l'arbitrage scandaleux qui nous a refusé deux buts et un pénalty», a-t-il affirmé. Pour l'entraîneur Rouas, également outré par l'arbitrage, il nous dira simplement que «cet arbitre était apparemment venu dans l'intention de nous enlever deux points».