Le Hillel El-Bordj vit en ce début de championnat une situation des plus critiques par manque de moyens et d'un environnement solide qui pourrait débloquer cette crise ardue qui n'a que trop persisté. Outre le volet financier, d'autres facteurs empêchent l'équipe de trouver ses repères dans un palier où, il faut le reconnaître, l'adversité est rude. A titre d'exemple, l'organisation laisse à désirer. C'est ce qui explique le départ de plusieurs joueurs chevronnés au début vers d'autres cieux, le mauvais choix des joueurs appelés à les remplacer et aptes à relever le défi, le retard dans la préparation d'avant-saison. On y ajoutera bien sûr l'instabilité du staff technique, les promesses de régularisation financière des joueurs et staff technique non tenues, ainsi que la régularisation des dettes vis-à-vis de la Ligue qui a créé des problèmes dès le coup d'envoi du championnat. Toutes ces anomalies se sont répercutées et expliquent la mauvaise entame du Hillel, lourdement pénalisé par la défalcation de trois points décidée par la Ligue. En outre, il faut prendre en compte les grèves et les absences de certains joueurs aux séances d'entraînement, la désertion des fans et amoureux du HBEB, le départ de Ferhaoui Sid-Ahmed qui a assuré la préparation et l'entame du championnat, et auquel a succédé Hamza Boutaleb, puis Hamida Abdelkader, ancien joueur du GCM et USMBA, qui vient de prendre les rênes. On dira que sa tâche s'annonce ardue et on ne peut que lui souhaiter de réussir dans sa mission.

Avec cette petite analyse, on posera une question: quand est-ce que les autorités locales, dirigeants et amoureux du club de Sidi Abderrahim vont se décider à sauver le club des affres de la relégation ? Le HBEB occupe actuellement la dernière place, lanterne rouge, avec un point au classement et qui, pour le compte de la huitième journée, recevra au stade des Frères Bessafi l'avant-dernier, le CRB Boukadir. C'est donc une opportunité de se ressaisir et de glaner les trois points pour se donner de l'air.