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Constantine - Sit-in d'occupants de logements F1

par A. El Abci

Près d'une cinquantaine d'habitants de logements de type F1, situés au niveau de plusieurs UV de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, se sont rassemblés, hier, devant le cabinet du wali pour solliciter son intervention pour la régularisation de leurs cas et leur attribuer des F2 ou F3 pour les familles nombreuses.

C'est ce qu'a indiqué leur représentant, M. Sofiane, soulignant dans ce sillage que lors de sa visite jeudi dernier à la maison de jeunes de Ali Mendjeli, le wali a été abordé par des résidents dans ces F1 qui lui ont demandé d'intervenir pour mettre un terme à leur calvaire. Calvaire qui a pour nom des opérations d'expulsion de leurs logements manu militari par les forces de police, car il s'agit de F1 appartenant à l'OPGI.

Et d'expliquer «nous sommes 122 familles à nous être installées dans ces logements, il y a 14 ans maintenant et ils étaient totalement abandonnés, transformés en lieu de «débauche» et autres activités peu recommandables.

Nous les avons aménagés, débarrassés des saletés et amas de bouteilles de plastique, de cannettes de bière, en apportant des réparations aux fenêtres et aux portes, qui étaient branlantes, et en installant de nouvelles à ceux qui n'en avaient pas du tout.

14 années après, l'OPGI veut récupérer ses biens et nous sommant de les quitter en recourant à la justice et à la police, alors que cet office nous avait félicités au tout début d'avoir sauvé ces F1 de la déperdition. Après avoir écouté ces explications, dira notre interlocuteur, le wali s'est alors tourné vers le directeur de l'OPGI qui l'accompagnait en lui disant de prendre les mesures qu'il faut pour nous régulariser. Seulement, poursuivra-t-il, il s'est avéré lorsque nous avons pris contact avec l'OPGI, que celui-ci nous propose de nous céder les F1 que nous occupons, alors que le désir de beaucoup d'entre nous est de nous octroyer des F2 ou F3, en considération que depuis le temps les familles se sont élargies. Bien sûr, dira-t-il, quelques-uns d'entre nous ont accepté et signé, mais avec rien de concret au bout et cela reste au niveau de proposition sans plus. Nous avons alors décidé de venir voir le wali pour l'informer de tout cela, ainsi que de lui faire part de notre désir de bénéficier d'appartements plus grands, au moins pour les familles nombreuses».

Reçus par le chef de cabinet, les protestataires ont été orientés vers l'OPGI «qui a en main les dossiers», leur a-t-il fait savoir.