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180 000 policiers déployés pour assurer la sécurité du scrutin

par M. Aziza

  Les services de la police comptent déployer pas moins de 180 000 policiers pour assurer la sécurité et le bon déroulement des élections locales, prévues le 23 novembre prochain.

C'est ce qu'a annoncé, hier, le sous-directeur de la voie publique, le commissaire divisionnaire Madjid Saadi, lors d'une conférence de presse tenue au forum de la DGSN, à l'école supérieure de police « Ali Tounsi » à Alger. Le même responsable décortique en précisant que 50 000 policiers seront ainsi déployés à travers les 31 676 bureaux de vote et les 4.881 centres de vote (des zones urbaines, qui incombent aux compétences de la Sûreté nationale). Auxquels s'ajouteront les 6.000 policiers de l'unité de réserve (les jeunes policiers en formation). Le conférencier a indiqué que tous les moyens physiques et humains de la Sûreté nationale seront mobilisés pour assurer la sécurité et le bon déroulement de ces élections.

Pour parer à toute éventualité, que ce soit une menace terroriste ou un quelconque incident, les 48 cellules des Sûretés de wilaya et des frontières chargées de détecter des objets explosifs, seront mobilisées pour effectuer le repérage d'engins explosifs dans les bureaux et les environs avant, pendant et après le vote, selon le conférencier.

Les services de la DGSN vont également suivre de près le déroulement des élections et prévenir les débordements ou des graves incidents, à travers le Centre de commandement et de contrôle situé à l'ancienne Cité des Sciences, à Alger. Le centre, qui a une vocation nationale traitant les images vidéo des 48 Sûretés de wilaya, est doté d'un réseau de liaison technologique de pointe, qui permet d'avoir l'information à l'instant. Le Centre de commandement de la DGSN est composé de 8 salles de surveillance pour visualiser le flux des images vidéo envoyés par les caméras installées un peu partout, notamment à Alger et à Oran. Auxquels s'ajoutent les images des vidéos des hélicoptères qui sont, munis de caméras de pointe, et d'un téléphone satellite qui envoient en temps réel toutes les données au centre.

Le sous-directeur de la voie publique a rappelé que les modalités d'intervention des forces de police dans les centres de vote en cas d'incident, obéissent aux dispositifs de la loi organique relative au régime électoral, adoptée en juin 2016. Pour être clair, dit-il « l'intervention des forces de sécurité est circonscrite en dehors des centres et bureaux de vote ». Et d'affirmer que la sécurité et le bon déroulement du scrutin au sein des centres et des bureaux de vote incombent à l'administration. La responsabilité incombe au directeur du centre ou au chef du bureau de vote qui est accompagné des agents de sécurité des APC. Il a tenu à souligner en outre que «l'intervention des services de sécurité au sein du bureau des centres et des bureaux de vote en cas d'incident, exige une autorisation écrite de la part du directeur du centre en personne, qui a le droit de réquisitionner la police en cas de problème » a-t-il précisé.