Les habitants de la partie basse de la municipalité d'Aïn El-Turck ont exprimé au Quotidien d'Oran leur vif désappointement au sujet de la coupure de l'éclairage public qui perdure depuis plusieurs semaines. En effet, selon le constat établi sur le terrain, de la localité de Bouisseville jusqu'à l'Allée des Villas, la longue coupure de l'éclairage public persiste depuis plus de deux mois. «L'obscurité ambiante, prévalant dans mon lieu de résidence, suscite l'inquiétude parmi les riverains, en partant du fait que cette situation de déliquescence contribue grandement à la création d'un cadre adéquat pour la rapine sous toutes ses formes et peut être sans aucun doute exploitée par des délinquants pour la perpétration de leurs forfaits. A la tombée du soir, nous avons peur pour nos familles et nos enfants, qui empruntent les rues sombres. J'ai donné une lampe torche à mon fils pour se déplacer le soir», s'est indigné un vieux riverain, domicilié à l'Allée des Villas avant de renchérir : «Nous sommes à la veille de la saison hivernale et il est plus qu'urgent de solutionner ce problème qui n'a que trop perduré et, qui ne devrait en principe pas exister, si les consciences étaient plus au moins sensibles aux appels d'une population aux abois». Le même son de cloche s'est fait entendre à travers des déclarations encore beaucoup plus pertinentes chez d'autres riverains des localités de Claire Fontaine, de Bouisseville et de Paradis-Plage, qui ont affirmé que «nous avons signalé cette coupure mais aucune suite n'a été donnée à nos doléances. Nous sommes dans l'expectative et vivement outrés».

Nous avons vainement tenté de prendre attache avec le responsable de la Sonelgaz de l'antenne d'Aïn El-Turck pour connaître les raisons de cette coupure de l'éclairage public, à l'origine d'un éventail très varié de désagréments et autres contraintes, qui en découlent sur le cadre de vie de la population, déjà confrontée à une situation indésirable.