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Le premier secrétaire du FFS: «La crise menace la souveraineté nationale»

par Farid Haddouche

Après plusieurs ajournements, le congrès fédéral du FFS s'est enfin tenu hier samedi à la maison de la culture Ali Zamoum de Bouira. Les travaux ont débuté en présence du premier secrétaire national du, M. Mohammed Hadj Djilani, qui a été le premier à prendre la parole pour réitérer les principes fondamentaux du parti. «Nous devons être fiers de porter la vertu du dialogue et du consensus dont si L'Hocine en a fait ses principes durant toute sa vie. C'est ce qui nous différencie des intentions incendiaires porteuses de malheurs à notre peuple. Nous tenons ce congrès fédéral dans la wilaya de Bouira qui coïncide avec deux événements importants dans la vie de notre parti. Il est question de la célébration du 54ème anniversaire la création de notre parti qui sera un événement national. Le deuxième événement représente les élections communales et de wilaya qui se dérouleront le 23 novembre prochain, par lequel nous comptons remporter plusieurs sièges, car nous avons élaboré un programme fiable». Le FFS devra se présenter dans 28 communes sur les 45 que compte la wilaya de Bouira.

Abordant la situation du pays, le premier secrétaire national du FFS indiquera que «la crise, avec la multiplication du mépris, de la corruption et de leurs corollaires, les décisions anti-nationales, et la lutte féroce des clans, ne fait que s'aggraver et menace la souveraineté nationale». «Nous avons toujours revendiqué le consensus national et populaire où toutes les forces vives de la nation seront présentes. Et pour concrétiser cet idéal très cher à notre Zaîm Si l'Hocine, nous allons sillonner tout le pays pour expliquer notre démarche, puisque le temps presse et que tout un chacun doit prendre ses responsabilités devant le peuple et l'histoire».

M. Ali Laskri, membre de l'instance présidentielle du parti, lui succédera pour s'adresser aux militants les exhortant à plus d'engagement dans le militantisme. «Tant de sacrifices ont été consentis par le parti pour ses idéaux ; je n'ai qu'à citer les récents martyrs du parti, Ali Azerarak, Ahmed Berkani, et Madjid Gaci, sans oublier bien entendu les martyrs de 1963 qui ont perdu leur vie afin de dénoncer le régime de la dictature et l'autoritarisme maffieux. Nous avons fait de la voie pacifique un fondement permanent, contrairement au pouvoir? Malheureusement, l'éthique du débat apaisé nous manque énormément. Il nous faut cet argument persuasif qui est la voie pacifique», dit-il.

A noter enfin qu'hier quatre candidats ont postulé au poste de fédéral. Les travaux se sont poursuivis jusqu'à une heure tardive.