Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

GC Mascara: Le Ghali dans la tourmente

par M. Zeggai

Le GC Mascara est le seul des 32 clubs profession nels à ne pas avoir entamé l'opération recrutement de joueurs et de l'entraîneur, ce qui signifie que la reprise n'est pas pour demain. Ainsi, la situation au sein du club de la ville de l'Emir Abdelkader ne cesse de se dégrader, au grand dam de ses milliers d'inconditionnels. A présent, c'est le flou intégral. A Mascara, n'importe qui veut s'accaparer du pouvoir dans la confusion la plus totale. En l'absence du nouveau wali, aucune solution n'a été trouvée pour sauver le club.

Le directeur de la jeunesse et des sports de Mascara, avec la collaboration du nouveau président du CSA Mohamed Benhamna, tente limiter les dégâts, mais rien ne se profile à l'horizon pour le moment. Hier devait se tenir une réunion entre le DJS, le chef du cabinet du wali, le président du CSA-GCM, les élus et les industriels pour débattre la situation du Ghali, afin de désamorcer la crise après la démission du président de la SSPA, Ali Meriah. Selon nos informations, ce dernier se trouve en Tunisie, alors que le temps ne joue plus en faveur du GCM, où pratiquement rien n'a été fait.

On vient d'apprendre que les bilans du président démissionnaire ont été approuvés dernièrement « lors d'une assemblée générale des actionnaires », disent les uns, « lors d'un conseil d'administration », rétorquent d'autres sources. Cette rencontre aura permis aux présents et au président Meriah de procéder à quelques changements. C'est ainsi que son bras droit et secrétaire général de la saison écoulée, Mouaden Abdelkader, plus connu sous le surnom de « Dakoucha » a été, selon notre source, promu directeur administratif et financier.

Une décision qui a été différemment interprétée par les Mascaréens. En tout cas, pour des raisons de santé, Ali Meriah n'est pas en mesure de poursuivre sa mission, mais ses proches tentent de le faire changer d'avis après qu'il eut déposé sa démission et ce, pour des raisons évidentes. Quant à ceux qui se proclament « serviteurs du Ghali », ils ont disparu de la circulation, mais pourraient effectuer leur come-back dès l'installation officielle du nouveau wali. Aujourd'hui, la balle est dans le camp des autorités locales pour prendre des décisions fermes et trouver les ressources financières pour sauver le club, avec la collaboration de Mohamed Benhamna, nouvellement élu président du CSA. Car, à cette cadence, le GCM se dirige directement vers la DNA compte tenu de la saignée subie cet été, avec les Benaâroussi (ASAM), Djahel (MCEE), Bencherif (MOB) et Djiad (CAB). C'est dommage pour un club au passé plus que respectable.

L'histoire retiendra que, durant la saison 2017-2018, le GCM a été totalement délaissé par ses propres enfants pour devenir du jour au lendemain un club de quartier. C'est la triste réalité d'une descente aux enfers qui se profile à l'horizon. Quant aux supporters, exaspérés par ce qui se trame au tour du club, ils assistent, impuissants, à la mort lente de leur club.