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Lotissement des Arènes : Le marché informel irrite les habitants

par Houari Barti

  Le périmètre urbain du Lotissement des Arènes, comprenant les espaces publics et les rues Abdelbaki Bouziane (ex : route de Noiseux), Bensalem Belahouel (ex : rue de Belgique) et Ibn Jefella (ex : route des Carrières) «est un quartier en détresse, un quartier sinistré». Pour ses habitants, notamment ceux qui y résident depuis plusieurs décennies, le quartier est complètement mutilé par la présence intolérable d'un marché sauvage de fruits et légumes avec son lot quotidien de nuisances de toutes sortes pour les riverains.

«Nous sommes confrontés à longueur de journée, au stationnement des taxieurs »clandestins» et à l'implantation illégale de ce marché informel sauvage avec ses marchands ambulants, étrangers au quartier, venant des alentours et qui envahissent avec leurs animaux de trait et leurs carcasses de véhicules utilitaires réformés et utilisés comme magasins de stockage de marchandises», affirment, dépités, les riverains. C'est une situation qui prévaut à longueur d'année, 7 jours sur 7, de 08h 30 du matin jusqu'à une heure tardive le soir. «Ceci sans compter les produits douteux qui sont mis en vente en toute impunité, ce qui renforce l'image d'un quartier non administré, une sorte de no man's land où règnent anarchie et insécurité, et gare à celui qui ose contester cet ordre établis ! ». Les nuisances sonores, ajoutent les riverains dans la lettre adressé à l'ensemble des structures représentant l'administration locale, incommodent les riverains à longueur de journée, les obligeant à se cloitrer chez eux pour se prémunir du bruit, des odeurs et des moustiques qui pullulent à cause de la saleté. Il y a aussi le problème de mobilité car les riverains trouvent d'énormes difficultés à accéder à leurs habitations ou garages, tout le temps bloqués par la présence de ce marché.

Situé à un jet de pierre seulement du monument les «Arènes d'Eckmühl», du siège de la 13ème Sûreté urbaine et du siège de la 2ème Région militaire d'Oran, le quartier est devenu pour ses habitants «un véritable point noir» qu'il est temps d'éradiquer pour que ses belles rues retrouvent leur splendeur d'antan. «On n'en peut plus, du bruit, de la saleté, des détritus dans les rues. Nous sommes frustrés de n'avoir pas fait l'objet d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics locaux qui n'ont pas voulu prendre en considération nos multiples requêtes. Nous leurs demandons une nouvelle fois donc, «d'assumer leurs responsabilités pour faire régner l'ordre et assurer aux riverains de notre quartier leur droit à la sérénité, à la salubrité et à la sécurité», concluent les habitants du quartier dans leur missive adressée aux pouvoirs publics.