Le
secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA),
Abdelmadjid Sidi Saïd, a soutenu, hier, que « le nouveau code du travail est au
stade de projet ». Abdelmadjid Sidi Saïd, qui s'exprimait depuis Tizi Ouzou à l'ouverture des
travaux du 13e congrès de l'Union de wilaya, a tenu à préciser que «pour
tranquilliser, éviter les équivoques et les amalgames, la relation de travail
au niveau gouvernemental, patronal et syndical, est gérée par la loi 90».
Néanmoins, le SG de la centrale syndicale a saisi l'occasion pour rappeler que
le projet d'un nouveau code du travail, qui est un « dossier très lourd », est
pris en charge par son organisation syndicale depuis trois ans, tout en
associant des structures syndicales, des fédérations et des unions de wilayas
ainsi que des universitaires. Il a, dans le même sillage, précisé que pour
enrichir les propositions de l'Ugta concernant ce
nouveau code, 768 rencontres ont été jusque-là organisées. Et ces discussions
menées par deux groupes de travail ont fait objet de synthèses. Sidi Saïd n'a
pas manqué de préciser aussi que l'élaboration d'un nouveau code du travail
n'est pas au menu de l'actuel Premier ministre, laissant entendre que ce n'est
pas dans l'immédiat les discussions officielles avec le gouvernement autour de
la même question. Autre dossier sur lequel la centrale syndicale se penche
actuellement, selon son patron, est l'élaboration de la liste des postes de
travail pénible. A ce propos, il a indiqué que la commission centrale, qui
regroupe tous les médecins du travail et les syndicalistes, travaille dessus
tout en précisant que l'Ugta a été mandatée par le
gouvernement pour faire des propositions dans ce sens en vue de faire une
nomenclature des métiers pénibles sans donner d'échéance pour la finalisation
de ce travail. Il est à noter, par ailleurs, que les congressistes de l'Union
de wilaya de Tizi Ouzou ont
décidé de reconduire le secrétaire général sortant, M. Bachir Ramdani, pour un nouveau mandat.