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Constantine - Maisons démolies à la cité El Mellah: Sit-in devant le cabinet du wali

par A. El Abci

Des propriétaires de maisons démolies à la cité «El Mellah», plus connue par le terrain «Belfellahi», et situé à «Boudraa Salah», disposant de décisions de pré-affectations pour être relogés, normalement, en septembre 2016, ont tenu hier un sit-in devant le cabinet du wali pour dénoncer la non tenue des promesses et sollicité l'intervention du chef de l'exécutif pour «nous trouver une solution», disent-ils.

Leur représentant, M. Farès, dira qu'au mois de juin dernier et suite à une opération de transfert de 63 familles vers des logements à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, «l'ancien chef de la daïra de Constantine nous avait demandé l'autorisation de raser nos demeures, treize constructions individuelles, contre sa «promesse d'honneur» d'être relogés en priorité et dans pas plus de trois mois», dira-t-il, en «nous remettant des décisions de pré-affectation classées rouges». Et notre interlocuteur d'expliquer, que l'ancien chef de daïra «nous avait affirmé la nécessité de raser nos maisons, qui sont mitoyennes à celles des 65 familles déménagées à Ali Mendjeli, à l'effet de démolir tout le site en une seule fois pour mieux le surveiller et empêcher que d'autres familles ne viennent réoccuper les lieux».

«Nous avions accepté cet accord d'honneur et avions cherché, alors, refuge en attendant chez des parents et proches, nous disant qu'après tout trois mois ce n'est pas la mer à boire», dira-t-il. Malheureusement, poursuivra-t-il, «nous sommes à la fin du mois de mai 2017 et nous ne voyons rien venir à l'horizon». Et d'indiquer que plusieurs fois ils ont essayé d'avoir une audience avec l'actuel chef de daïra, sans résultat, «sauf aujourd'hui, lundi, où il a consenti à nous recevoir, mais en nous disant qu'il ne peut rien pour nous et de nous conseiller de voir le wali.

Et c'est pourquoi nous nous sommes orientés ici tout de suite après, sollicitant l'intervention du wali pour nous trouver une solution, car les choses ont traîné énormément et commencent à se compliquer chaque jour un peu plus». En l'absence du wali, les protestataires ont été reçus par le chef de cabinet, qui les a orientés vers la direction du logement de la cité «Daksi».