L'euro a dépassé les 190 DA au
centre-ville de Annaba, du côté de la gare ferroviaire, la rue Gambetta et la
place Douniazed. De quoi donner le tournis aux
demandeurs de devises dans un marché qui demeure fluctuant et versatile,
voguant selon l'humeur des «grossistes» des devises dont les relais, des jeunes
qui occupent les espaces précités, proposant vente et achat de devises. La ruée
vers l'euro est surtout le fait des commerçants, d'une manière générale, de
vêtements de sport, cosmétiques, vêtements et chaussures achetés de l'étranger.
Ces derniers parviennent à rentrer dans leurs comptes quel que soit le prix de
l'euro sur le marché parallèle. A ceux-là s'ajoutent quelques hauts
fonctionnaires et les détenteurs de grosses sommes en dinars. En somme, une
donne pour le moins déplaisante dans une économie qui se cherche, à comparer
avec d'autres pays moins nantis que le nôtre, où la question du change ne se
pose pas de la même manière.