La 2e édition du Salon national de la mécanique dédié à la sous-traitance industrielle, qui devait se tenir à partir de demain dimanche, 21 mai, et jusqu'au 24 du même mois, au niveau de la salle Ahmed Bey, à la cité Zoughi, a été finalement reportée pour une date ultérieure, et ce pour non-disponibilité de l'espace en question durant la période considérée, selon le directeur de la Chambre de commerce et d'industrie Rhumel, Med El-Hadi Mesbah.

Et ce responsable, dont la chambre organise conjointement cette manifestation d'envergure avec la direction de l'Industrie de la wilaya de Constantine, fera savoir que le Salon en question est reporté sans autre indication.

L'objectif visé par l'organisation de ce dernier, ajoute-t-il, était de mettre en contact les professionnels du secteur entre eux, et surtout d'inciter et booster la fabrication localement de pièces industrielles à la demande, afin d'élever le taux d'intégration nationale dans la production mécanique du pays.

Et cela en vue également, dira-t-il, de réduire autant que possible les recours à l'importation de produits et pièces, dans ce domaine, qui demeure quasiment la règle actuellement. Selon notre interlocuteur, la première édition du Salon de la mécanique a été organisée, en l'absence d'un palais des expositions qui peut abriter une manifestation de cette importance, au mois de septembre 2011 au niveau de l'esplanade de l'université Constantine ?1' des Frères Mentouri. Et cet intervalle de temps assez long de près de six ans entre les dates des deux Salons s'explique essentiellement par cette absence de structure qui sied aux grandes expositions. «C'est aussi en raison de ces considérations, que nous avons cru bon d'opter pour la salle Ahmed Bey, pour cette 2e édition. Car, souligne-t-il, cet espace est assez vaste pour contenir les différents stands d'activité du Salon, mais également l'exposition des diverses machines et engins aux visiteurs dont il était prévu qu'ils viendront même des autres wilayas». Concernant le profil des entreprises participantes, outre bien évidemment celles de la plateforme mécanique de Constantine, intéressées au premier chef, il y a lieu de signaler la présence de toutes celles en rapport direct ou indirect avec l'activité de l'industrie mécanique au niveau national. «Et c'est dommage pour la ville», conclura-t-il.