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Dans
une salle quasiment vide et visiblement gênée par une sonorisation précaire, la
présidente du parti des Travailleurs, Louisa Hannoun a animé, hier matin, un
meeting à la salle omnisport «Adda Boudjellal». C'est pratiquement le même
discours qui revient chez la SG du PT qui soutient la lutte contre la
corruption, la gabegie dans les deniers publics et les acquis sociaux à,
l'image du travail, la santé gratuite et l'éducation obligatoire. Le code du
travail, celui de la santé et la loi de finances doivent être revus selon la
patronne du PT qui s'oppose au partenariat des entreprises publiques avec le
secteur privé. Elle ajoute que la loi du partenariat avec les entreprises
étrangères doit continuer à se soumettre à la règle 49/51 %. Si le PT est
majoritaire, à l'APN, il soutiendra la récupération des impôts non réglés et
l'argent des surfacturations imposées par les grands commerçants qui dominent
le marché national. Pour Louisa Hannoun , il s'agit d'une grosse manne
financière pour couvrir le déficit du budget de l'Etat qui devrait, selon elle,
servir à la création de l'emploi pour les jeunes chômeurs et la sauvegarde du
pouvoir d'achat pour les travailleurs et les retraités.
La présidente du PT n'a pas mâché ses mots pour accuser les partis politiques du pouvoir de la « catastrophe économique que vit le pays depuis la chute des prix du pétrole». Elle lance, à l'adresse de l'assistance, « les partis au pouvoir sont responsables du désastre » en déplorant que son parti, qui selon elle a de tout temps lutté pour l'intérêt des couches sociales défavorisées, a toujours été minoritaire à l'assemblée populaire nationale. |