Dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives, Amar Ghoul a animé, jeudi, un meeting de son parti TAJ à la salle omnisports du 24 février à Sidi Bel-Abbès. L'ancien ministre des Travaux publics a, dans un discours clair, exposé le point de vue de son parti pour une solution à la crise économique que vit le pays. Bien entendu, il compte sur les potentialités du pays en matière d'agriculture, d'industrie et des services. Tout en se référant à la dernière déclaration du gouverneur de la Banque d'Algérie au sujet de la réserve de change qui a atteint 109 milliards de dollars, Amar Ghoul estime qui la ligne rouge est atteinte et il est très urgent de trouver des solutions pour éviter au pays l'endettement du FMI ou l'effondrement économique qui se répercutera selon lui sur les conditions sociales des citoyens. Pour le président du parti TAJ, il s'agit d'un chiffre qui fait peur. Dans le programme de la campagne de son parti, il est prévu de proposer la suppression du soutien de l'Etat à tous les produits. L'orateur estime qu'il est grand temps de faire face aux réalités des prix surtout la couche sociale aisée qui profite « injustement » des produits alimentaires soutenus par le Trésor public. Pour la protection des couches sociales moyennes et défavorisées, il préconise des augmentations dans les salaires et des indemnités et le reste de la cagnotte sera dirigée selon lui pour le financement des micros entreprises en faveurs des jeunes chômeurs qui sont, a-t-il soutenu, en grande majorité des diplômés de l'université qui constitue le « cœur du changement » prévu par son programme politique. Pour le reste du discours, Amar Ghoul a évoqué, en s'appuyant sur des chiffres, des leviers pour la dynamisation de l'économie nationale.

Le recours au développement des techniques des énergies renouvelables et la réforme du système financier et bancaire sont des moyens pour booster l'investissement créateur de richesses dans tous les secteurs d'activité et particulièrement l'agriculture, a indiqué Amar Ghoul.