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Constantine ? Réhabilitation des anciennes mosquées: Fin de galère pour les fidèles de la vieille ville

par A. Z.

Les fidèles, parmi les habitants de la vieille ville particulièrement, peuvent-ils espérer cette année accomplir la prière des tarawih dans les mosquées du centre-ville ? Fermées durant les trois derniers de ramadhan pour cause de travaux de réhabilitation engagés dans le cadre du programme d'accompagnement de la manifestation capitale de la culture, certaines mosquées seront livrées d'ici au mois de ramadhan, selon une annonce du wali lors d'un déplacement, jeudi dernier, sur les sites en question. Une nouvelle qui va certainement apporter du baume dans les cœurs des fidèles qui accomplissaient les tarawih sur les places publiques aménagées pour la circonstance tout au long de ces trois dernières années, ou choisir de se déplacer jusqu'à la mosquée Emir Abdelkader.

En tout cas, le wali a pris des mesures énergiques dans ce sens, à commencer par le chantier de la grande mosquée (Djemaa el kebir), située à la rue Larbi Ben M'hidi, au cœur du centre-ville, et où il a été décidé de remplacer le bureau d'étude chargé du suivi du chantier de réhabilitation et de renforcer les travaux avec l'apport de nouvelles entreprises. L'objectif étant de donner un autre souffle à ce chantier, lancé initialement pour un délai d'exécution de 12 mois, avec une enveloppe financière de 15 milliards de centimes, en prévision d'une livraison au prochain mois de ramadhan. Dans ce sillage, il a été annoncé également que la réouverture de la mosquée Hassan Bey, limitrophe au palais Ahmed Bey, aura lieu d'ici au mois sacré du ramadhan. La réhabilitation de ces deux lieux de culte fait partie d'un vaste programme de mise à niveau de 12 anciennes mosquées et 7 zaouïas pour un investissement global de plus de 36 milliards de centimes. L'ouverture prochaine de la mosquée ?Cheikh Hamani' est une autre bonne nouvelle pour les fidèles de la nouvelle ville Ali Mendjeli, qui ont autant souffert du manque de lieux de prière, notamment au mois de ramadhan.

Pour rappel, cette mosquée dont la construction est aujourd'hui presque achevée, a été démolie après le constat de malfaçons dans sa réalisation première, lesquelles malfaçons faisaient peser des dangers patents sur la vie des fidèles.