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AS Aïn M'lila: Une stratégie payante

par A. Mallem

  Pour l'entraîneur de l'ASAïn M'lila, Sahraoui Touhami, son équipe est arrivée à une étape où le résultat compte plus que tout. Cette démarche se traduit sur le terrain par le souci de jouer match par match sans faire de calcul ni élaborer des stratégies, puisque cette méthode s'avère payante pour le moment. En effet, l'équipe de Guerrioune n'a pas perdu depuis une douzaine de rencontres consécutives. «Cela n'a été rendu possible que par le fait que, maintenant, chacun à Aïn M'lila a rejoint son poste et s'active à apporter sa pièce à l'édifice que nous construisons pour mener l'équipe à l'accession, objectif derrière lequel nous sommes en train de courir depuis le début de la saison. Le staff technique s'occupe de son travail, les dirigeants du leur en apportant toute l'aide logistique et financière que nous lui demandons, tandis que les supporters sont résolument derrière leur équipe. Personne ne s'ingère dans le travail de l'autre», a-t-il dit avec satisfaction pour expliquer le succès actuel de son équipe qui occupe, depuis plusieurs journées déjà, la tête du championnat de la division nationale amateurs groupe Est.

Evoquant la compétition qui se durcit chaque semaine un peu plus alors qu'il ne reste que cinq matches à jouer, notre interlocuteur a considéré que, désormais, la lutte est circonscrite entre trois équipes seulement : l'ASAM, l'USMAnnaba et le MOC. «Sincèrement, je pense que le seul adversaire redoutable qui pourrait nous disputer l'accession est bien le MOC qui carbure bien en ce moment, joue sans pression, et est entrain de gagner tous ses matchs. Cette équipe est capable de coiffer sur le poteau l'ASAM et l'USMAnnaba. Les gens disent qu'avec 8 points de retard sur nous, le MOC est loin. Pour moi, en tant que technicien, je dis non. Au contraire, c'est le MOC qui est le plus proche et arrive doucement mais sûrement. Aussi, chacun doit cravacher dur pour remporter le maximum de points au cours des cinq derniers matches qui restent à jouer. Et gare à l'erreur ! Car, à cette étape, les erreurs se paient cash ! », a-t-il conclu.