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Après le démantèlement définitif de «Souk larbâa»: Vers le réaménagement du marché couvert de la cité «1.180 logements»

par K. Assia

  Après le démantèlement, il y a plus de dix jours du marché hebdomadaire ou ?souk larbâa' du quartier ?Maraval', un réaménagement du marché couvert sera lancé, dans les prochains jours, a-t-on appris, de sources communales. Ce marché, situé pas loin de la cité ?radieuse' dans le quartier ?El Othmania' sera réhabilité, afin de répondre aux doléances de la population. L'opération portera, également, sur l'éradication des commerçants informels, ayant squatté les artères donnant sur ce marché. Selon nos sources, ces ambulants sont des anciens bénéficiaires de l'ancien marché de proximité d'El Othmania qui sera transformé en salle omnisports. Le projet de réhabilitation, va porter sur des travaux d'étanchéité, de peinture et de réaménagement de toute l'enceinte du marché, jugé dans état de dégradation avancé. Depuis le démantèlement définitif du marché hebdomadaire de ?Larbaâ', les habitués peinent à s'approvisionner en légumes et en fruits, étant donné que ce marché couvert reste en- dessous de leurs attentes. Les commerçants doivent disposer de tous les produits pour faire face à la demande et surtout opter pour la qualité, estime-t-on du côté de la population.

Le marché hebdomadaire ou ?Souk larbaâ du ?quartier Maraval a été interdit, le 22 mars dernier, à la grande joie de nombreux habitants, des alentours immédiats qui ont, toujours dénoncé l'ampleur du phénomène de l'informel et ses nuisances sur l'environnement.

Cette mesure a été saluée par de nombreux riverains, notamment, à l'approche de la saison estivale. A vrai dire, ils étaient plus de 1.000 commerçants à envahir les lieux, au point où certains passages piétons sont devenus propriété privée. Les squatters n'hésitaient pas à placer des troncs d'arbres, des pierres pour délimiter leur espace, au grand dam des riverains. Ce marché était devenu un véritable cauchemar pour les habitants.

Rusés, ces commerçants s'installaient tôt, vers 4h, pour exercer leur activité notamment les bouchers clandestins qui abandonnaient des carcasses, des abats entre autres, une menace pour la santé des enfants et des familles qui résident tout autour.

A vrai dire ?Souk larbaâ avait atteint des proportions alarmantes puisque ces ambulants venaient de toutes les régions du pays, pour dénicher une place et s'installer pour vendre leurs produits et abandonner par la suite, leurs détritus, au su et au vu, de tout le monde, sans se soucier du mal qu'ils engendrent, à la fois aux agents de nettoiement, à la population et à l'environnement.