Le piteux état de la voirie et des trottoirs de la rue Pasteur, qui longe le siège de l'APC d'Aïn El Turck et le chantier du projet de réalisation d'une piscine municipale, qui accuse un retard considérable, et dont les travaux, ayant été suspendus pendant quatre années, peinent toujours à avancer après leur timide relance plus de deux mois auparavant, suscite la grogne des riverains. Constituant l'un des passages obligatoires dans cette zone située en plein cœur de la principale commune de la contrée côtière d'Aïn El Turck, pour accéder à la route nationale, cette rue transversale au boulevard Harichi Boumediene, et dont l'accès est répertorié à hauteur de la place du 1er novembre 1954, pour aboutir au niveau de la station d'essence de St Germain, s'illustre lamentablement, en effet, à travers une chaussée tapissée de nids de poules et autres crevasses béantes ainsi que des trottoirs, ou du moins ce qui en reste, complètement dégradés. Sa parallèle, en l'occurrence la rue de la Palestine, qui prend naissance juste en face du siège du tribunal d'Aïn El Turck pour aboutir au niveau de ladite esplanade, est fort malheureusement logée à la même enseigne. L'annonce de leur réhabilitation, quatre ans plus tôt, dans le cadre de l'amélioration du secteur urbain de la municipalité d'Aïn El Turck (information rapportée par Le Quotidien d'Oran) a suscité le soulagement des riverains. Ces derniers ont rapidement déchantés en ne voyant rien venir. Il importe de signaler que le projet d'aménagement des trottoirs au niveau de la rue de Palestine, de la rue Mohamed Khémisti et de son prolongement le boulevard Emir Abdelkader ainsi que de la rue Pasteur, a été inscrit sur le plan d'action quinquennal 2013/2017, qui comprend 58 opérations, dont 18 devant être réalisées en 2014. Le montant de l'apport a été estimé à 44,3 millions de dinars pour un délai de réalisation de quatre mois. Les travaux n'ont cependant ciblé que la rue Mohamed Khémisti. Notons que ce projet a été proposé à l'époque par la daïra d'Aïn El Turck et a été accordé par la wilaya d'Oran. Inscrit dans le même cadre et à la même époque, le projet d'aménagement urbain, qui a ciblé uniquement les trottoirs du boulevard Harichi Boumediene, transversale à la rue Pasteur, a été quant à lui réalisé après plusieurs rappels à l'ordre de l'entreprise qui a été chargée des travaux, et ce, suite au retard de sa concrétisation ayant été fixée pour un délai de quatre mois. Notons aussi qu'une enveloppe d'un montant de 27 millions de dinars a été dégagée pour financer la réalisation de ce projet d'utilité publique.