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ASM Oran - Louable initiative des supporters: L'ex-keeper Djillali Ouahrani honoré
par M. Zeggai
Belle initiative des supporters de l'ASMO qui ont tenu avant-hier à
honorer Djillali Ouahrani,
l'ancien keeper asémiste,
dans une ambiance pleine d'émotion et de souvenirs. Etaient présents à cette
cérémonie Hamida Tasfaout, Guemri Redouane, Larbi Gasmi, Zine Sid-Ahmed, Emtir Said, Meguenni
Fayçal ainsi que d'anciens dirigeants et fans du club. «Sincèrement, je suis
très ému par cette surprise et très heureux de cette louable initiative qui m'a
permis de me retremper dans l'ambiance d'antan passée à l'ASMO. En plus, ce
genre de rencontre permet aux jeunes de connaître l'histoire du club et de ses
hommes», dira Djillali Ouahrani
en remerciant Lahouari Blaha
et ses proches collaborateurs qui ont tenu à l'honorer ainsi que ceux qui ont
assisté à ces sympathiques retrouvailles. Il a eu une pensée pour tous ses entraîneurs
et ex-coéquipiers, notamment Hadefi Hadj, Draoua, Gnaoui, Reguieg dit «Pons», Bekhloufi,
sans oublier le défunt Habib Youcef avec qui il avait lancé l'opération
prospection des benjamins et minimes. Ouahrani a
effectué toute sa carrière à l'ASMO, une équipe d'un quartier où son père
tenait un magasin de meubles au boulevard Zabana
(Ville-Nouvelle). L'ancien gardien de but asémiste a
évolué à ses débuts avec les Bendida, Belaroui, Nemeur et Moudoub, une équipe de copains qui allait constituer le
noyau de l'ASMO 1962-63. Djilali Ouahrani a eu
l'honneur d'évoluer aux côtés de grands joueurs et de côtoyer de sacrés
personnages, à l'image de l'inoubliable président Kacem Hamida,
de Aboukebir Baghdad et l'entraineur Hadefi
Hadj. Ouahrani a passé plus d'une dizaine d'années où
il a fait preuve d'une constance exemplaire en dépit de la forte concurrence
des Zoubir, Bendahma, le
«géant» Dey, Abbès et Belkhater,
mais il fut contraint de mettre un terme à sa carrière en raison d'une méchante
blessure au genou. Heureux père de famille, Ouahrani
est respecté par ses anciens adversaires qui le tiennent en haute estime et
tous ses coéquipiers gardent de bons souvenirs de cet homme au caractère
affable et facile à vivre. «Cela reste une très belle aventure et mon meilleur
souvenir de joueur. Nous formions une belle équipe où le respect et la
fraternité étaient de mise. J'ignore pourquoi les clubs actuels ne font pas
appel à leurs anciens joueurs pour effectuer la prospection, surtout lorsque
ces derniers sont des bénévoles et non des techniciens rémunérés. C'est dommage
que leur expérience ne soit pas exploitée. Pour ce qui est de l'ASMO actuelle,
je demande aux dirigeants actuels de prendre soin de ce patrimoine national qui
a enfanté de grands hommes, de grands joueurs et donné des martyrs à la
révolution. Le sigle ASMO a été chèrement payé et d'énormes sacrifices ont été
faits pour écrire son histoire. Même si j'ai pris du recul, je pense que les
mentalités ont trop changé, mais cela ne m'empêche pas de suivre l'évolution de
l'équipe à travers ses résultats et à qui je souhaite de la réussite», conclura
Djilali Ouahrani sur un ton plein d'émotion, entouré
de ses fils et ses petits-enfants.
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