Des sommations ont été adressées par le wali à la société brésilienne chargée des travaux de réalisation de la trémie de Ziadia, dont le chantier est à l'arrêt depuis des mois, de les reprendre afin de la livrer aux usagers dans les plus brefs délais. C'est ce qu'a affirmé hier le directeur des travaux publics de la wilaya de Constantine, Rachid Ourabah, qui précise que ces instructions ont été données lors d'une réunion en son cabinet qui a eu lieu ces derniers jours et à laquelle ont assisté des représentants des TP ainsi que ceux de la société réalisatrice du pont Salah Bey dont la trémie en question fait partie de ses extensions et accès.

De même qu'il a été décidée l'ouverture d'un tronçon de route, aménagé au-dessus de la trémie pour relier la cité Ziadia au centre-ville, utilisable dans un seul sens et dans un délai d'un mois au plus tard, et ce comme une solution provisoire. Cela sera en même temps une solution alternative à la trémie, permettant une meilleure fluidité de la circulation sur cet axe très fréquenté et dont la réalisation a connu un grand retard.

A rappeler dans ce cadre que cet axe est également utilisé par les véhicules venant de Oued El Had, Djebel Ouahch et de Sakiet Sidi Youcef. C'est aussi le plus important accès au centre-ville, sinon le seul. Et cela en attendant, dira-t-il, la reprise des travaux au niveau du mur de soutènement de la trémie qui connaît des problèmes d'ordre technique et qui sont à l'origine de leur arrêt. Notre interlocuteur explique qu'il s'agit de problèmes liés à la stabilité et de la nature du sol et des eaux souterraines qui ont détérioré le mur en question. «Nous avons refait, poursuivra-t-il, l'étude du sol de façon approfondie concernant en vérité trois murs de soutènement qui font problème, à savoir celui de la trémie de Ziadia, celui situé au chemin forestier et celui se trouvant sur la route de Batna. Les études sont actuellement finalisées et les travaux vont être relancés très bientôt, avec la même société brésilienne. Cette dernière, ajoutera-t-il, a été destinataire d'une mise en demeure, pour revenir sur le site avec les moyens nécessaires (en personnel et en matériel), pour rouvrir le chantier et parachever les travaux restants en vue de leur réception dans les meilleurs délais».