Le match nul réalisé jeudi à domicile
par le CSC contre le RC Relizane, s'il a mis fin aux
prétentions des «vert et noir» d'aligner une quatrième victoire d'affilée, à
décillé les yeux des supporters. «Nous avons des doutes sur la capacité de
l'équipe à continuer à jouer sans entraîneur en chef», nous ont fait remarquer
des supporters réalistes à la suite du départ, il y a plus d'un mois de cela,
de l'entraîneur Didier Gomès. Si d'aucuns ont mis
cette contre-performance sur l'état d'esprit des joueurs dont les salaires
n'ont pas été réglés depuis plusieurs mois (quatre, dit-on), il n'en demeure
pas moins que la venue d'un entraîneur de renom s'avère à l'heure actuelle
d'une nécessité impérieuse, ont considéré en substance nos interlocuteurs à la
fin de la rencontre de jeudi au stade Hamlaoui.
Et quand nous avions pris
contact avec Hamiti Abdelkrim, membre du directoire
chargé de la communication, en lui posant cette question de l'entraîneur qui
demeure sur toutes les lèvres, ce dernier a répondu que rien n'est encore
réglé. «Madoui Kheireddine
a exigé beaucoup, soit plus de 300 millions de centimes par mois, avant de
rompre le contrat qui le lie au club saoudien, et les trois autres ne veulent
pas venir», a-t-il ajouté en déplorant que les entraîneurs, d'Algérie et
d'ailleurs, ont tous dans l'idée que le CSC est très riche, parce qu'il a comme
actionnaire principal l'Entreprise nationale des travaux aux puits, une filiale
de la Sonatrach. Et notre interlocuteur d'indiquer
encore que la rumeur sur la venue de Kamel Mouassa,
qui vient de quitter la JSK, n'est nullement fondée, «car nous n'avons pas eu
de pourparlers proprement dits, mais simplement un contact qui a été effectué
par un intermédiaire. Les autres entraîneurs que nous avons visés, à l'instar
de Rachid Bouarata, Amrouche
et Alain Michel, ont tous rejeté nos sollicitations. Pour ce dernier, il a
argumenté son refus par le fait que s'il répondait favorablement à notre offre,
il serait accusé d'avoir préparé le coup après que son équipe, le CRB, a perdu
contre le CSC dernièrement. Franchement, nous sommes confrontés à un véritable
problème que celui du recrutement d'un entraîneur de l'envergure du CSC», a
conclu le responsable de la communication.