Les bénéficiaires des 64 logements (LPA) dans la cité située dans la commune de Sidi Akkacha étaient, en ce mois de juin 2015, au sommet de leur joie de par leur relogement dans de nouvelles habitations loin

de la précarité des bidonvilles.

Cependant, ces moments d'allégresse furent de courte durée car les bénéficiaires de ces logements se trouvèrent face à l'absence flagrante de commodités élémentaires d'une vie digne. Sans eau, ni gaz de ville ni électricité, une somme de contraintes qui renvoient ces familles à la vie primitive. «Pour l'eau, on s'approvisionne à partir des colporteurs d'eau, quant à l'électricité, on se débrouille comme on peut, idem pour le gaz pour la cuisson de notre nourriture ou pour le chauffage de notre appartement », nous dira un médecin qui y habite avec sa famille depuis juin 2015. Il faut dire que les bénéficiaires n'ont pas cessé d'attirer l'attention des responsables locaux pour y remédier mais en vain. Même la SDO (ex-Sonelgaz), l'OPGI ou l'ADE (Algérienne des eaux ) ont été saisis de leurs doléances mais apparemment leurs voix ne sont pas entendues.

D'où l'appel lancé par les bénéficiaires des 64 logements LPA au wali pour «ordonner» à tous les services concernés d'entamer dans les plus brefs délais les travaux de raccordement en eau, électricité et gaz de leur cité.