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La réoccupation des maisons évacuées de
leurs occupants, sur les sites précaires, pose d'énormes difficultés aux
autorités locales, notamment lorsqu'elles ne sont pas rasées dans l'immédiat.
C'est le cas de le dire pour cette bâtisse située à la rue des Maquisards, dont
les occupants ont été relogés, récemment, dans des logements à la Nouvelle
ville Ali Mendjeli, et qui a été réinvestie par de
«nouveaux locataires».
Les autorités ont déclenché le plan d'expulsion des deux familles installées sur place, mais l'action a buté sur un obstacle qui semble insurmontable. La bâtisse en question est un bien du Croissant-Rouge algérien, et les familles sur les lieux ne sont pas venues là d'une manière illicite. «Le CRA nous a saisi, officiellement, à ce propos, faisant valoir son droit sur la bâtisse en question», nous dira un élu chargé de l'exécution de l'expulsion des nouveaux occupants. Même les services de la daïra ont été bloqués dans leur initiative, par cet argument «légal» exhibé par le CRA, lorsqu'ils ont tenté d'évacuer ces occupants de la bâtisse. Un litige devant lequel personne n'a pu faire quelque chose, du moins pour le moment. Et il semble que les choses évoluent vers le relogement des familles sur place, s'il s'avère qu'elles sont dans le besoin, chose qui transformerait l'endroit en un centre de transit qui ne dit pas son nom. Il fallait, au départ, saisir le CRA au sujet du relogement des familles qui se trouvent dans la bâtisse en question et l'informer, officiellement, d'une interdiction formelle d'y loger quiconque, dans l'avenir ou lui faire endosser toute la responsabilité s'il survient un incident déplorable, voire dramatique, car les bâtisses dans l'entourage menacent ruine. En tout cas, le litige n'a pas encore trouvé solution. |
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