Des travailleurs de la subdivision des travaux publics de la commune de Bechloul, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Bouira, ont tenu hier un sit-in après avoir lancé une grève ouverte et fermé le siège de la subdivision avant-hier. Les grévistes ont voulu hausser le ton pour exiger l'amélioration de leurs conditions de travail et dénoncer par la même occasion les rapports conflictuels qui persistent avec leur subdivisionnaire. Ils ont fait savoir en outre qu'ils ont décidé d'attirer l'attention des responsables hiérarchiques par le biais d'une requête afin de solliciter une intervention pour mettre fin au «calvaire qu'on endure».

Parlant de leur subdivisionnaire, la trentaine de travailleurs grévistes, ont dénoncé des «ponctions sur salaires et des offenses verbales».

Du côté de la direction des travaux publics, on affirme qu'il ne s'agit nullement de mépris ni d'humiliation. On explique qu'auparavant deux travailleurs ont agressé physiquement le subdivisionnaire et que la commission paritaire statuera sur leur cas. Cette dernière, qui est composée de chefs de services, se déplacera sur les lieux pour s'enquérir de la situation et des véritables raisons qui ont généré cette crise.