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Mascara: La lauréate du bac et d'autres élèves honorés

par Mohamed Belkecir

Le monde de l'enseignement moyen et secondaire a été l'hôte de l'administration du lycée de garçons Djamel Eddine à l'occasion de la fête de la distribution des prix. Des élèves, la plupart accompagnés de leurs parents et en présence de leurs professeurs, avec des invités de marque, entres autres l'ancien secrétaire d'Etat Khellil, l'inspecteur d'académie, les familles Belkebir et Belbouri qui ont contribué matériellement à l'organisation de cette cérémonie qui a été aussi parrainée par le ministre et le S/G du ministère de l'Enseignement supérieur ainsi que la direction de la culture lesquels ont fait des offres conséquentes en gros ouvrages. Comme toile de fond, la soirée a été égayée par l'orchestre «Rachidia» qui a donné un récital de chansons andalouses créant une ambiance conviviale dans la cour du lycée où ont été honorés des élèves hautement distingués dans leurs cursus scolaires allant de la 5ème année moyenne aux classes de terminales en passant par le BEM jusqu'au baccalauréat. Une soixantaine d'élèves y compris la lauréate Melle Affaf venant de Mohammadia qui a décroché son bac avec une moyenne de 18.83, ont reçu de la part des invités des récompenses littéraires, ovationnés par une assistance qui se prêtait aux photos souvenirs pour immortaliser ce moment de rêve. Cette remise de prix ô combien chère a été l'occasion choisie par l'Association des anciens lycéens, l'AALYM, pour rendre un grand hommage à la dimension de l'humanisme des défunts Belkebir Boumedienne et Belbouri Habib, deux figures emblématiques, l'un médecin et l'autre pédagogue, deux nationalistes qui se sont imposés par leur savoir surtout sous l'ère des colons qui étaient ébahis sur leur qualité professionnelle et le degré de sacrifice dans leur noble mission. Elèves et invités, à travers les interventions sur leur biographie, se sont longuement intéressés sur le profil et la valeur de ces deux hommes et leur service rendu à la nation, méritant bien ces égards, et le destin a voulu qu'ils occupaient, jusqu'à l'indépendance, des maisons mitoyennes, à la rue du Caire au centre-ville.