Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine - Bab El-Kantara: Des conduites éclatées et des désagréments

par A. E. A.

Les habitants de Bab El-Kantara se plaignent des nombreuses fuites d'eau, au moins quatre «grosses» fuites, déversant des mètres cubes sur la chaussée, en différents endroits du quartier, alors que «dans certains foyers les robinets sont à sec», particulièrement ceux de la partie supérieure dudit quartier, dénoncent les riverains. Il s'agit, selon des habitants, de deux fuites situées sur l'avenue des Frères Khaznadar, dont la 1re se trouve dans sa partie supérieure est celle d'une conduite d'évacuation d'eaux usées qui a éclaté, alors que la seconde se situe dans sa partie inférieure ou de l'eau potable jaillit au beau milieu de la chaussée. Pendant que les autres fuites, sont situées dans les deux places ?Emir Abdelkader' et ?Khalef Ramdani', ainsi qu'à la rue Belaib Mohamed. Les habitants avouent assister «impuissants» à ce déferlement et ruissellement d'une grande quantité de ce précieux liquide, s'échappant des conduites et se déversant dans la nature occasionnant pas mal de dégradations, à la chaussée. Et nos interlocuteurs, d'ajouter, que les fuites de l'avenue des Frères Khaznadar et de la rue Belaib Mohamed, datent de plus d'un mois, aujourd'hui, alors que celles des deux places publiques ont fait leur apparition plus récemment, soit il y a près de 15 jours. Mais ce qui est, le plus, incommodant dans tout cela, affirment-ils, ce sont les mauvaises odeurs dégagées par les eaux qui, à un moment donné, se rencontrent et donnent un mélange entre eaux usées et eau potable. En plus et cela n'arrange pas du tout les choses, à cause de la topographie du quartier fait d'avenues et de routes qui montent, sa partie inférieure consiste en une cuvette où les eaux venant des hauteurs s'accumulent et ce, au grand dam des riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer. Spectacle de désolation, s'il en est, que les concernés déclarent comme insoutenable. «Nous nous sommes plaint à la SEACO de ces fuites multiples, et on nous a expliqué que c'est la trop forte pression du liquide qui en est à l'origine et on nous a promis d'y remédier, mais sans action concrète, pour mettre fin à notre calvaire», déploreront-ils. «Ils ont bien envoyé des agents au début pour examiner la situation de plus près, mais depuis plus rien. Maintenant on ne les voit plus et nous ne savons pas quoi faire», concluront-ils.