Le
service de la Protection des végétaux, relavant de la direction des Services
agricoles, a lancé une campagne, visant à lutter contre la mineuse de la
tomate. La mineuse de la tomate, s'attaque à toutes les parties du végétal,
occasionnant aux producteurs, des pertes considérables en terme de rentabilité.
La mineuse de tomate a fait son apparition, la première fois, à Oran, en 2008
endommageant des quantités importantes de tomates. La lutte va ainsi toucher
toutes les superficies consacrées à la culture de la tomate, tant pour les cultures
sur champ que sous-serres. La lutte est basée sur le
piégeage des insectes mâles, en utilisant des phéromones - une sorte de
capsules- pour les attirer et limiter ainsi la multiplication de l'insecte.
Cette lutte, purement biologique, devra convaincre les agriculteurs d'éviter
les intrants chimiques. Au début des manifestations des ravages de la mineuse «Tuta Absoluta », le premier
réflexe des agriculteurs était de se ruer vers les produits phytosanitaires
mais après quelques applications, ils ont vite déchanté, en raison des mauvais
résultats obtenus par les traitements chimiques, ce qui a, effectivement, inquièté les services techniques des directions de
l'Agriculture. Finalement c'est vers la lutte bio-technologique
que les responsables de l'Agriculture se sont tournés suite aux excellents
résultats obtenus, dans certains pays de la rive nord de la Méditerrané,
notamment l'Espagne qui a une longueur d'avance dans la lutte contre la mineuse
de la tomate. D'autre part, pour un meilleur rendement la direction des
Services agricoles a intégré les cultures maraîchères sous-serres
à multi-chapelles. Des facilitations ont été accordées aux agriculteurs pour
intégrer cette méthode et assurer l'approvisionnement régulier en produits
agricoles et en particulier la tomate. Selon les agronomes « cela permet de
tripler les rendements sur des surfaces identiques, de ne pas être victimes de
l'étroitesse des superficies disponibles autour des grandes villes et de mieux
maîtriser la culture ». Ce système permet de produire, davantage, dans les
cultures de primeurs ou d'arrière-saison.