Le secteur de la santé publique de la wilaya d'Aïn-Temouchent vient d'être doté d'une Maison du
diabétique, inaugurée le 5 juillet dernier, en présence de la ministre de
l'Education nationale, Noria Benghebrit, en visite de
travail à Aïn-Temouchent, et du wali Hamou Ahmed Touhami. C'est en
effet un grand soulagement pour les personnes souffrant du diabète, qui sont
chaque année 400 cas de plus, qui n'avaient pour adresse pour leur prise en
charge que l'établissement public de santé de proximité (EPSP) de la ville. La
nouvelle infrastructure, qui a pris lieu et place de l'ancien siège de la
direction de la santé et de la population (DSP), a fait l'objet de travaux
d'aménagement d'environ 400 millions de cts, indique-t-on aussi. Cette nouvelle
structure médicale constitue un acquis important qui permettra de prendre en
charge les 17.000 diabétiques, dont 600 enfants, venant de toute la wilaya et
de certaines localités limitrophes. Les malades du diabète n'auront ainsi plus
à vivre des situations angoissantes pour «passer» une visite médicale et
obtenir des médicaments. La tâche de la nouvelle maison du diabétique, composée
de 07 médecins dont un diététicien et un psychologue, va au-delà des soins
particuliers aux malades chroniques pour englober les membres de leurs
familles, en tant que candidats potentiels mais aussi l'ensemble de la
population à risque vu les mœurs de sédentarité et de mauvaise alimentation qui
tendent à se généraliser. Enfin, le diabète, qui engendre des complications
graves qu'on ne doit pas négliger, constitue un grand problème pour la santé
publique. Cette maladie, qui devient de plus en plus pesante sur le plan social
et économique, n'a pas cessé de progresser d'où l'apport de maisons du
diabétique, comme celle qui vient de proposer ses services à Aïn-Temouchent ou encore celle de Béni-Saf
qui constitueront de précieux acquis pour les malades désorientés et mal
informés sur leur maladie. Il est aussi impératif de renforcer les actions dans
la prévention primaire et dans le dépistage précoce au sein des populations à
risques pour «découvrir» à temps la maladie pour mieux la soigner.