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AS Ain M'lila: La situation financière assainie

par A. Mallem

Guerdoud Sebti, président de l'ASAM, était tout heureux de nous annoncer la fin de la crise financière qui pénalisait le club, depuis le mois de septembre 2015. Et, du coup, il n'a pas du tout exclu de rempiler, à la tête de l'ASAM en se présentant, de nouveau, aux élections qui seront organisées après l'Aïd-el-Fitr. « Nous avons, enfin, encaissé, la semaine passée, la subvention des trois milliards de centimes, promise par l'APC au titre de la saison 2015/2016. Nous avons perçu cette manne en deux tranches, un milliard, il y a une semaine et deux milliards, il y a deux jours. Ce qui fait que l'APC nous a octroyé, au total, quatre milliards, au titre de la saison écoulée. Malheureusement, ce n'est pas le cas de l'APW et de la DJS lesquelles ne nous ont pas accordé le moindre centime! », précise le président du club M'lili.

Notre interlocuteur a indiqué, ensuite, qu'avec cette rentrée financière, les salaires et primes des joueurs ont été réglés au début du mois de juillet. « Les factures des fournisseurs ont été réglées et nous les en remercions, pour leur patience. Il en est de même des arriérés des entraîneurs des catégories jeunes et du personnel permanent du club. Enfin, les membres du comité directeur qui avaient mis la main à la poche, durant toute la saison, ont récupéré leurs avances qui s'élèvent à 2,3 milliards. Tout va pour le mieux, maintenant », a-t-il déclaré, visiblement satisfait. Sur l'éventualité d'un autre mandat à la tête du club, Guerdoud n'a pas exclu cette possibilité. « Pourvu que l'APC s'engage, franchement, à soutenir le club pour viser l'accession. C'est à cette seule condition que je pourrais postuler pour un autre mandat », a-t-il affirmé. Concernant le recrutement, il a considéré que ce volet sera abordé par le président qui sortira des élections.

« Pour les locaux, le problème ne se pose pas. Nous avons dix joueurs qui sont prêts à rempiler. En ce qui concerne les joueurs de l'extérieur auxquels on pourrait faire appel, pour renforcer l'effectif, il faudra s'entendre, dès le début, avec eux. A titre d'exemple, il n'est pas question qu'ils exigent dix mois d'avance, avant de signer. Sinon, on sera contraints de se passer d'eux et de compter sur nos propres moyens, avec la promotion des juniors », a dit en conclusion le président.