Le Cimetière central de Constantine, situé dans le quartier de Belouizdad (ex-Saint-Jean) a été visé, hier dimanche, par une grande opération de toilettage, lancée par les services de l'assainissement de l'APC. Ces derniers, pris de court et pressés par le temps, ont fait appel à toutes les délégations urbaines, au nombre de 10, pour mobiliser le personnel humain et le matériel nécessaire, notamment les camions, afin d'achever l'opération avant l'Aïd El-Fitr.

Contacté hier, le vice-président chargé de l'assainissement, M. Daba Djamel-Eddine, nous a déclaré que cette opération a été lancée à la veille de l'Aïd El-Fitr pour permettre aux citoyens d'être tout à fait à l'aise dans ce lieu lorsqu'ils viendront, comme c'est la coutume, rendre visite à leurs morts. «C'est une grande mobilisation de moyens humains et de matériel que nous avons faite pour nettoyer le cimetière en procédant au désherbage, au ramassage des bouteilles et autres instruments en plastique qui jonchent le sol et, éventuellement, à l'élimination des insectes et des reptiles, entre autres les serpents qui apparaissent souvent pendant les périodes de chaleur. Et le lendemain, nous procéderons au chaulage des allées ainsi que de la façade extérieure du cimetière», ajoute cet élu.

Interrogé si l'opération qui vient d'être lancée à deux jours seulement de l'Aïd El-Fitr ne revêt pas un caractère précipité, M. Daba a reconnu que le travail est fait dans l'urgence, «parce que tous nos effectifs ont été mobilisés la semaine dernière dans l'embellissement et le chaulage des chaussées du quartier de Daksi pour préparer la visite du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales ainsi que la venue des walis des 17 wilayas de l'Est pour tenir conclave au niveau du siège de la wilaya situé dans ce quartier», a-t-il souligné. Cette opération terminée, et s'il restera suffisamment de temps, les équipes de nettoyage se déplaceront avec armes et bagages, au niveau du cimetière d'El-Gammas pour effectuer le même travail, a indiqué notre interlocuteur. Mais entre-temps, la délégation de ce grand quartier populaire aurait déjà entrepris le travail avec le peu de moyens qu'on lui a laissés, nous a expliqué Mme Bouchoul Malika, déléguée d'El-Gammas, que nous avons contactée également hier. Pour les autres cimetières, comme ceux de Zouaghi et de Benchergui, « il est pratiquement impossible de s'occuper d'eux et cela se fera pour après l'Aïd», nous a assuré M. Daba.