Le manque à gagner enregistré pour l'ES Sétif suite à son éviction de la Ligue des champions d'Afrique s'élève à plus d'un million de dollars. L'Entente ne percevra pas la prime de qualification à la phase finale de poules de la Ligue des champions, soit 400.000 dollars que devait lui verser la CAF. L'Entente devait aussi empocher plus de 200.000 dollars représentant la billetterie pour les matches de poules. L'ESS devait également bénéficier du parrainage de Sonatrach à la faveur de sa qualification à la phase finale de la Ligue des champions, ce qui représente en tout plus d'un million de dollars de pertes. Un manque à gagner généré par la sanction infligée par la CAF à l'ESS après les actes de violence enregistrés à l'envahissement du terrain par des énergumènes lors du match de la 1ère journée de la phase de poules de la Ligue des champions contre Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud). L'ESS avait perdu au stade du 8-Mai 1945 sur le score de 2-0. Par ailleurs, la direction du Chabab saoudi (Arabie saoudite) a fait part à l'ESS de son souhait de régler le litige concernant le transfert du joueur Mohamed Benyettou à l'amiable, après que le club algérien a saisi la FIFA, a-t-on appris auprès de la FAF. Benyettou a été transféré de l'ESS vers le club saoudien au mercato hivernal dernier (janvier) pour un montant de 2,2 millions de dollars, la quote-part de l'ESS étant de l'ordre de 700.000 dollars. Comme le club saoudien n'a pas versé la totalité de la quote-part à l'ESS, la direction de l'Entente a saisi récemment la FIFA pour exiger du club saoudien de débourser le restant du montant du transfert. L'ESS avait déjà empoché une première partie de cette transaction, soit 350.000 dollars, alors que la deuxième partie devait entrer dans les caisses de l'Entente au mois de mars dernier. A la FAF, on rassure les dirigeants sétifiens que la direction du club saoudien s'est engagée à mettre fin à ce litige en déboursant le reste du montant dans les prochains jours. Les Saoudiens ont exhorté l'ESS, à travers la FAF, de retirer la plainte auprès de la FIFA au risque de voir leur club exposé à des sanctions sévères.