Nous ne savons pas
encore si une étude a déjà été menée pour comprendre ce phénomène, mais tout le
monde peut constater la
présence, en masse, de mendiants et de malades mentaux à l'intérieur, dans les cours et aux abords des mosquées.
Censées servir à prier Dieu et à apprendre le Coran, le hadith et le fiqh, nos
mosquées sont devenues, au fil des jours, le point de rencontre de tous ces
laissés pour compte que personne ne peut ou ne veut prendre en charge. Il y a
aussi le problème des enfants qui viennent normalement pour la prière mais qui utilisent
la cour de la mosquée comme
terrain de jeux, criant et rompant le silence de mise dans ces lieux. Outre
cela, de nombreux citoyens ne comprennent pas que des imams, au savoir confirmé
et avec une expérience de plusieurs années, soient remplacés sans avertissement
par d'autres qui ne les égalent pas en jurisprudence musulmane ou qui n'ont ni
leur bagout ni leur ascendant sur les fidèles qui doivent être orientés par des
gens aux capacités avérées. D'ailleurs, nous apprenons que dans une mosquée
sise dans la wilaya de
Blida, un imam a remplacé un autre pour les dourous et la prière du vendredi,
entraînant une réprobation de la
part des fidèles qui voudraient voir revenir le premier imam.