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Lotissement Sarkina: Rassemblement devant le cabinet du wali

par A. El Abci

Plus d'une cinquantaine d'habitants du lotissement de Sarkina (5 tranches) de 1.200 lots, près de la cité Eriad, ont tenu, hier, un rassemblement devant le cabinet du wali pour protester contre le dénuement dans lequel se trouve leur lieu d'habitation, sans route, ni école, ni éclairage public digne de ce nom et source de grande insécurité, disent-ils.

Selon l'ex-président de « l'association des bénéficiaires du lotissement Sarkina », M. Ounissi, « notre lotissement est le plus ancien de tous, puisque datant de 1982 et comptant maintenant 34 ans, mais il se trouve encore démuni de l'essentiel et des conditions minimales de vie digne ». Et de poursuivre que le plus important c'est l'absence de sécurité dans le lotissement, du fait de l'éclairage public qui est carrément défaillant, où des pans entiers de ce dernier sont plongés dans l'obscurité ou sont très mal éclairés, devenant ainsi de véritables coupe-gorges. Et, dans ce cadre, un des habitants s'invite à la discussion pour faire état de l'agression de son fils à deux reprises en l'espace de quelques mois, « c'est dire la grande insécurité que nous vivons, qui est accentuée encore par le phénomène des chiens errants », dira-t-il. Toujours dans ce sillage, notre interlocuteur fera savoir que dans le plan d'urbanisme du lotissement, il est prévu la réalisation de pas moins de 17 infrastructures d'accompagnement, mais dont les terrains d'assiette sont menacés de détournement par une mafia du foncier qui s'accapare tout ce qu'elle peut comme espaces et ce, au préjudice des habitants. Et de citer, à cet effet, le cas du terrain réservé pour la réalisation d'un marché couvert, qui a été déjà « détourné ». « Ce que nous voulons maintenant, indiquera-t-il, c'est de lutter pour sauver les autres structures d'accompagnement et pour l'accélération de leur réalisation, à savoir justement un commissariat de police, une antenne de l'APC, une mosquée, un CEM, une école primaire, notamment. Ecole primaire, dont la nécessité va sans dire, signalera-t-il, car les enfants et avec les rigueurs de l'hiver qui approche sont contraints d'aller jusqu'à la cité Eriad, distante de près de cinq km, pour assurer leur scolarité ». Les protestataires réclament également des travaux de VRD, la voirie (routes et trottoirs), le réseau d'assainissement, celui de l'éclairage public, etc. Le secrétaire général de la wilaya, qui les a reçus les a assurés de contacter les services de police pour effectuer des rondes dès aujourd'hui et leur a promis de transmettre au wali les autres points de leurs doléances.