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Grève des travailleurs de la direction de l'urbanisme: Une réunion de médiation à Alger, la semaine prochaine

par A. E. A.

Selon le membre du bureau national du syndicat Snapap, M. Belmili, une réunion de médiation est prévue la semaine prochaine au ministère de tutelle au sujet de la grève des travailleurs de la direction de l'urbanisme de Constantine, qui sont à leur 23ème jour d'arrêt de travail et qui commencent à craindre le pourrissement, dont ils ne veulent pas.

«Les employés grévistes sont très déçus du silence radio des autorités de tutelle et s'interroge sur les tenants et aboutissants de cette situation», soutient encore notre interlocuteur.

Selon le secrétaire général de la section syndicale, «c'est inadmissible que le ministère ne bouge pas le petit doigt pour remédier à cet état d'impasse, consentant à sacrifier plus de 400 travailleurs et cadres du secteur et tout ce qu'il en coûte à ce dernier, en sommes sonnantes et trébuchantes». «Car, poursuivra-t-il, beaucoup de chantiers d'amélioration urbaine et autres sont actuellement à l'arrêt et ce, du fait que la grève illimitée touche tous les services et subdivisions de l'urbanisme au niveau des six daïras de la wilaya. Et c'est autant dire que tous les chantiers de l'urbanisme sont paralysés, sinon carrément fermés», soulignera-t-il.

«En tout cas, les travailleurs risquent de perdre leurs salaires dans cette affaire, chose qui n'est pas rien pour eux, mais ce qu'ils appréhendent le plus a trait au pourrissement de la situation, qui n'a pas l'air de se décanter», ajoute-t-il. Et d'indiquer : «pour ce qui nous concerne, nous avons tenté de faire bouger les choses, en envoyant à la tutelle une correspondance au nom des travailleurs, demandant l'envoi d'une commission d'enquête pour accélérer un dénouement à la grève, mais en vain». Toutefois, les propos du responsable du bureau national, M. Belmili, en séjour dans la ville des ponts à l'occasion des fêtes du 1er Novembre, font renaître l'espoir chez les grévistes que le dossier sera, enfin, pris en charge et avec au bout «une issue à ce conflit qui n'a que trop duré», estimeront-ils.