Le bureau de wilaya de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) enregistre avec regret la fermeture localement de certaines structures de la sécurité sociale depuis trois ans de cela et interpelle dans ce sens le directeur général de la CNAS en lui adressant une lettre afin de le mettre au courant de la situation et les problèmes qui auraient découlé de la décision prise par les responsables de la CNAS au niveau de la wilaya de Relizane.

Le bureau de la LADDH rappelle le rôle très important joué par les centres de paiement de la CNAS des frais médicaux aux assurés sociaux, en conformité avec les objectifs qui tendent à rapprocher l'administration du citoyen. L'on ignore les causes ayant conduit à la prise de la décision de fermer ces structures de la CNAS qui ont provoqué des difficultés particulièrement pour les assurés de la commune de Sidi M'hamed Benaouda, 20 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Relizane et aussi à ceux de la nouvelle ville Benadda Benaouda sans compter ceux de la localité de Khechab en les obligeant à se rendre au seul centre de paiement à Relizane ville. Le bureau de wilaya de la LADDH se préoccupe de la situation de ces assurés et leurs ayant-droits et prie le directeur général de la CNAS d'intervenir et procéder à la réouverture des centres de paiement fermés se trouvant à la cité DNC, Tob et celui situé à proximité de la banque BADR. Il est aussi demandé la réouverture du centre de diagnostic de Sidi M'hamed Benali, dans le Dahra, qui servait à diagnostiquer gratuitement certaines maladies au profit des habitants de toute une région et la réhabilitation de l'unique pharmacie de Ramka à l'extrême sud-est de la wilaya de Relizane. A cet effet, l'on garde espoir de voir un jour toutes ces structures opérationnelles pour le bien des citoyens.