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CEM Abdelhafid Boussouf de Békira: Retour à la normale après une rentrée «perturbée»

par A. El Abci

Les parents d'élèves du CEM Abdelhafid Boussouf à Békira sont dans tous leurs états et ne décolèrent pas de voir leurs enfants privés d'enseignement au dit collège, et ce depuis pratiquement la rentrée scolaire du début du mois de septembre passé, en raison du boycott de toute activité par l'économe de l'établissement, affirment-ils. Selon le président de l'association des parents, Belaib Med Chérif, les difficultés durent depuis une année en vérité, suite à la mutation de la responsable de l'économat du CEM «Boussouf» à celui de «Bouguendoura», toujours à Bekira, mais la concernée n'a pas accepté la mutation et refusé de rejoindre son nouveau poste. Et de poursuivre que pour cette année, les choses se sont corsées davantage, en ce sens qu'elle a refusé de procéder à la passation des consignes, enfermant tous les dossiers du personnel ainsi que ceux de la prime de scolarité, les livres, sans parler de l'assurance aux élèves, etc., gelant toutes les activités. Et, dira-t-il, le collège a été purement et simplement paralysé. Et de souligner que cette situation a eu pour résultat de priver plus de 300 élèves de suivre leurs cours normalement comme le reste de leurs camarades des autres établissements scolaires. Toujours selon le président de l'association des parents d'élèves du CEM, la directrice de l'établissement ne sait plus où donner de la tête et en a «marre», dira-t-il, de cette situation et elle affirme en avoir transmis des rapports détaillés à la direction de l'Education.

Questionné sur ce sujet, le directeur de l'Education, M. Bouhali, a reconnu que des perturbations ont émaillé la rentrée du CEM Boussouf de Békira, suite au refus de l'économe de procéder aux passations de consignes avec sa remplaçante, et ce en représailles à sa mutation dans un autre CEM.

Réfutant de parler de paralysie du CEM comme rapporté par les parents d'élèves, le même responsable estime que cela est «exagéré», préférant parler pour ce qui le concerne de perturbations et de deux jours d'arrêt effectif de cours, dira-t-il. Selon le chef de service «finances» de la direction de l'Education, Youcef M'rimèche, qui venait de rentrer d'une mission au CEM en question, en raison d'un déficit en matière d'économes, une chargée de l'économat a été désignée et elle sera présente deux fois par semaine dans cet établissement et qui a déjà commencé à procéder à la distribution des livres, à l'établissement des fiches de paye des enseignants, etc. Et il a affirmé que «tout est rentré dans l'ordre maintenant».