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M.
Tayeb Benhachem, inspecteur général auprès du ministère de la Justice, a
procédé ce mardi à l'installation de Mohamed Masmoudi au poste de procureur
général. La cérémonie officielle se conforme à la tradition protocolaire où le
greffier en chef donne d'abord lecture de l'affectation citée en objet par la
décision n°102 du 22 septembre courant émanant de la direction générale des
ressources humaines. Mettant en exergue les avancées palpables des réformes
opérées, l'inspecteur général avancera que la modernité évolutive facilite déjà
les prestations judiciaires au grand soulagement des citoyens qui n'oublient
pas de le manifester occasionnellement. Outre cela, le déploiement performant
en ressources humaines offre un meilleur cadre de relations humaines visant
l'épanouissement des citoyens auprès de leur justice protectrice qui leur offre
leurs libertés individuelles ou collectives tout en leur garantissant leurs
droits légitimes. «L'objectif progressivement novateur pour l'établissement
d'une justice moderne constituera le creuset de la fondation d'un Etat de droit
où la citoyenneté aura droit de cité». Les réformes soutenues rétablissent
également l'égalité des chances dans la société sans discrimination aucune.
Elles ouvrent équitablement la voie des promotions aux plus méritants, y compris les voix des femmes -au nombre de trois en ce mouvement restreint-, précisera l'inspecteur général, qui vont présider aux destinées de 2 cours administratives et d'un tribunal. Comme toute administration nationale qui est tenue politiquement de se rapprocher ses administrés, la justice a planifié cet objectif social en réalisant comme nouvelles infrastructures de véritables palais dont l'architecture réfléchie symbolise à elle seule le carrefour de la citoyenneté. Tout en remerciant M. Abdelkader Farès pour tous les efforts déployés à Saïda et qui se trouve muté à Mascara, M. Tayeb Benhachem souhaite également à M. Med Masmoudi, qui vient de Mascara, de réussir dans sa mission à Saïda qui se trouve soulagée par l'ouverture de cours judiciaires à El-Bayadh et surtout Naâma qui s'offre le doublé avec une chambre administrative. Il faut signaler que la décentralisation effective demeure tributaire de la lenteur des réalisations de nos entreprises car cette option d'une cour par wilaya devrait être concrétisée à partir de novembre 1997 suivant le décret n°15 du Journal officiel. |
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