Des ordures s'entassent pour grossir chaque jour un peu partout dans les espaces à l'intérieur des cités. Celles-ci se transforment peu à peu en décharge sauvage avec ses mauvaises odeurs et ses risques de maladies. Adrar est devenue une grande décharge sauvage et ceci a créé un sentiment de colère. Les habitants regrettant la belle époque où Adrar était l'une des villes les plus propres du pays. En effet, l'on constate la dégradation du cadre de vie dans les grandes agglomérations, des déchets un peu partout, même dans les espaces réservés aux enfants. Les gravats et autres détritus font de ces sites un lieu favorable à la prolifération de rats et de scorpions. Même les marchés de la ville sont devenus des décharges à ciel ouvert. Pour les cités populaires la situation est encore plus critique, des décharges sauvages dans les grands quartiers tel que «Beni Oueskout», la cité 60 logements, Adgha, Barbaa et Chebka, Sidi Mohamed Belkebir? et autres. Le phénomène est dû au non respect des heures de la collecte qui se fait deux à trois fois par semaine seulement ; manque de coordination entre les services de la commune et les citoyens dans les quartiers ; aucune vision de sensibilisation sur un compromis d'horaires de collecte fixés par l'administration. Plusieurs points noirs sont signalés comme décharges sauvages impactant sur le vrai look de la ville vu l'absence d'un plan de collecte des ordures ménagers. Quelques habitants interrogés sur le problème indiquent le manque de sensibilisation des citoyens et les services de commune qui sont dans l'incapacité de réagir promptement ; l'assemblée populaire communale gelé depuis un an par l'ex- wali ; ceci a bousculé le fonctionnement des services obligatoires en relation avec les citoyens malgré l'effort engagé sur le terrain par l'administrateur désigné pour gérer provisoirement la commune. Une situation qui a plongé la commune dans une situation inextricable où la menace sur la santé publique est réelle. Un appel pour sauver ce qui reste de l'image de la ville est lancé.