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«El Islah» se démarque

par M. Aziza

Le mouvement ?El Islah' s'est démarqué de l'initiative prise par les dissidents du parti, appelant à la création d'un pôle, regroupant des partis politiques et des personnalités islamistes, parmi eux, Abdallah Djaballah, président du Front de la justice et le développement (FJD). Au moment, où les initiateurs de ce projet ont tenu hier, leur réunion pour la création de ce nouveau pôle dit « islamiste », le mouvement ?El-Islah' convoquait les membres de son bureau national, pour une réunion ordinaire, avec au menu un débat sur les questions de l'heure, notamment « les changements opérés, au sein de l'armée » , « la situation économique et financière du pays » , « l'amnistie fiscale déguisée » et « la réforme de l'Ecole » . Le secrétaire général du mouvement ?El Islah', Fillali Ghouini, a affirmé que l'idée de créer « un pôle islamiste » ne concerne, ni de loin, ni de près le mouvement ?El Islah'. Il affirme que « cette initiative concerne, probablement, un autre parti ». Pour Ghouini, il ne s'agit, nullement, de créer un «nouveau pôle islamiste », mais précise-t-il, les initiateurs de ce projet, veulent, tout simplement, rassembler leurs membres pour la création d'un nouveau parti ou pour rassembler ceux qui sont en rangs dispersés. Le SG du parti ?El Islah' dit reconnaître deux cadres à travers lesquels exercent les partis islamistes ; «le premier cadre regroupe l'Alliance de l'Algérie verte (MSP, Ennahda, et El Islah) et l'autre au sein de la Coordination nationale pour les Libertés et la Transition démocratique (CNLDT) ». Après cette mise au point, le secrétaire général du mouvement ?El-Islah', Filali Ghouini, a affiché ses craintes par rapport aux derniers changements opérés dans les corps des walis, et le retour de certaines personnalités politiques, sur la scène politique, suivis des changements opérés, au sein de l'armée. Il soupçonne une tentative de rééquilibrage de certaines forces, sur la scène politique et des instances des décisions « on a des craintes sur la possibilité de déstabiliser l'institution militaire » a-t-il avancé.