En ratant sa sortie contre le MCA, le CSC a compromis ses chances de
décrocher une place sur le podium. Furieux après le match, les supporters s'en
sont pris aux joueurs et aux dirigeants qu'ils ont accusés d'avoir « arrangé le
match ». Mais les plus sages ont pointé du doigt l'arbitrage de Arab qui, selon
eux, a influé sur le résultat du match.« Il était écrit quelque part cette
saison que l'arbitrage ne fera pas de cadeau au CSC. Au contraire, il ferait
tout pour le léser », ont commenté, désabusés, de vieux supporters qui, au lieu
de se terrer chez eux en regardant le match à la télévision, ont préféré se
rendre au stade Hamlaoui pour soutenir leur équipe de la voix. « Tout le monde
a certainement dû voir à la télévision de quelle façon le MCA avait égalisé en
profitant de la seule occasion qu'il s'est procurée durant tout le match au
moment où le CSC jouait à dix et grâce au coup de pouce de l'arbitre », ont
poursuivi ces supporters qui, en fait, ne faisaient qu' exprimer le sentiment
de la nombreuse galerie des Sanafirs. Tarek Arama, le manager du CSC, qui a
tenu à féliciter sportivement les visiteurs, était tout aussi dépité et remonté
contre l'arbitre du match, mais l'a exprimé avec calme et pondération. « C'est
vraiment navrant. En effet, comment expliquer le comportement de l'arbitre qui
à laissé le jeu se poursuivre alors que notre défenseur était à terre. La
contre-attaque du MCA s'était développée pendant deux bonnes minutes sans
siffler pour arrêter le jeu et secourir notre joueur. Et l'adversaire en a
profité justement pour égaliser. A notre sens, l'arbitre aurait dû arrêter le
jeu», a-t-il estimé.
Ceci dit, Arama, qui n'a pas cherché à dramatiser après ce faux pas
d'autant que son équipe restait sur une victoire ramenée d'Oran devant l'ASMO,
s'est montré quand même désolé. « On aurait aimé enchaîner par une autre
victoire et réaliser la passe de trois pour prétendre à une place africaine.
Malheureusement, l'arbitre en a décidé autrement. Mais le plus important c'est
d'avoir assuré le maintien », conclura-t-il.